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© AFP/BEN STANSALL
La VW Polo-R du duo français Sébastien Ogier- Julien Ingrassia
au Rallye de Grande-Bretagne, sur les routes du pays de Galles, le 28 octobre 2016
Le Français Sébastien Ogier (VW), déjà assuré d'un 4e titre mondial d'affilée, menait le Rallye de Grande-Bretagne, vendredi soir, au terme d'une 1re journée éprouvante pour les pilotes et les mécaniques, sur les pistes galloises.
Ogier a signé les deux premiers "temps scratch" du rallye (ES1, ES2), puis l'étonnant Estonien Ott Tänak (Ford Fiesta RS) parti quelques minutes plus tard, a remporté les deux autres spéciales de la matinée (ES3, ES4).
"La première spéciale ce matin était très glissante, il fallait juste la finir en un seul morceau", a résumé Ogier. "Après, l'adhérence était bien meilleure, surtout en passant le premier sur la route. Ca explique en grande partie l'écart creusé sur la majorité de nos rivaux ce matin".
Après une pause à la mi-journée, Ogier est reparti à fond pour la boucle de l'après-midi et a creusé l'écart sur Tänak, de 30 secondes supplémentaires, en ajoutant trois autres temps scratch (ES5 à ES7) à sa collection déjà conséquente. Le Français compte désormais 37 secondes d'avance sur l'Estonien.
"Je suis content d'avoir fini cette journée car mes coéquipiers ont eu des problèmes. Je suis sûr que notre équipe va réussir à les résoudre. Gagner le titre constructeurs ici est notre priorité absolue", a ajouté Ogier à son retour au parc d'assistance de Deeside.
La troisième place sur le podium provisoire est actuellement occupée par le Belge Thierry Neuville (Hyundai i20), auteur du dernier temps scratch du jour, dans l'ES8 et plus que jamais candidat au titre honorifique de vice-champion du monde, en fin de saison.
En effet, Andreas Mikkelsen (VW), arrivé au pays de Galles à égalité de points avec Neuville (127), a connu de gros problèmes de transmission: "Je suis incroyablement déçu. J'avais bien commencé ce rallye, en étant plutôt prudent. J'ai cassé ma transmission avant droite dans l'ES4 et je me suis retrouvé en deux roues motrices, ce qui m'a fait perdre beaucoup de temps", a raconté le Norvégien.
Comme Mikkelsen, Jari-Matti Latvala a cassé sa transmission, mais au niveau de la roue arrière droite, et il s'est retrouvé en deux roues motrices, avec une traction avant. De quoi rétrograder au 8e rang vendredi soir, avec un gros projet de remontée pour samedi et dimanche. Il reste plus de 150 km chronométrés, en 14 épreuves spéciales.