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Historique du GP des Etats-Unis
Le premier GP des Etats-Unis a eu lieu en 1908 sur le circuit de Savannah (remporté par le Français Louis Wagner sur Fiat). Huit autres GP ont été ont été organisés entre 1910 et 1958 (1910, 1911, 1912, 1914, 1915, 1917 et 1958). Il fait partie du Championnat du Monde de Formule 1 en 1959 disputé sur le Sebring International Raceway en Floride (vainqueur : Bruce McLaren
sur Cooper-Climax). Il s'est fixé, après une édition 1960 sur le circuit de Riverside situé à 50 km de Los Angeles, de 1961 à 1975 sur le tracé routier de Watkins Glen dans l'État de New-York. De 1976 à 1980, il a été organisé à Watkins Glen, sous le nom du Grand Prix des États-Unis Est afin de le distinguer du Grand Prix des États-Unis Ouest, organisé à Long Beach en Californie.
Pendant les années 1980, de nombreux Grands Prix de Formule 1 (jusqu'à trois par saison) se sont tenus aux États-Unis, mais jamais sous le titre GP des États-Unis. Les appellations officielles étaient alors Grands Prix des États-Unis Est et Ouest, mais également de Las Vegas, Detroit et Dallas. Il a fallu patienter jusqu'en 1989 pour retrouver un Grand Prix des États-Unis, organisé à Phoenix, dans l'état de l'Arizona. Il disparaît du calendrier du championnat du monde de 1992 à 1999.
En 2000 il a élu domicile à l'Indianapolis Motor Speedway, sur un tracé qui reprend pour partie le fameux quadrilatère des 500 miles d'Indianapolis, ainsi qu'un tracé routier spécialement conçu pour la Formule 1 dans la partie intérieure (l'Infield) du circuit. Non-lieu de 2008 à 2011, la FIA annonce que le Grand Prix des États-Unis fera son retour au calendrier du championnat du monde en 2012 à Austin au Texas, sur un circuit spécialement conçu pour l'occasion. Le 1er septembre 2010, le tracé de ce nouveau circuit a été dévoilé. La construction a débuté en décembre 2010 et a terminé en juin 2012.
L'édition 2005 organisée le 19 juin à Indianapolis est rentrée dans les annales de la F1 car la course s'est déroulée entre seulement six voitures. La raison : les 14 écuries chaussées par le manufacturier Michelin ont du renoncer au départ pour des raisons de sécurité*. L'oval d'Indianapolis a été resurfacée depuis 2004 sans que les ingénieurs de Michelin soient au courant. Les voitures étaient donc équipées avec des pneus peu adaptés au nouveau revêtement. Par contre, Bridgestone était informé de ce changement car sa société soeur Firestone équipait les bolides IndyCar pour la célèbre course 'les 500 Miles d'Indianapolis'. Donc seules trois écuries (Ferrari, Jordan et Minardi), équipées par Bridgestone avec des gommes adaptées, ont pu participer. La course a été remportée par Michael Schumacher avec Ferrari. Aucun dépassement a eu lieu pendant le course. Michelin a remboursé la totalité des billets des spectateurs et a aussi acheté 20 000 billets pour l'édition 2006.
* le virage n°13, un 'banking' est la grande attraction de ce circuit pour la course de F1. Il s'agit de l'un des quatre virages qui ont été spécialement 'relevés' soumettant des pneus à des contraintes latérales très importantes.