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© AFP/PASCAL POCHARD-CASABIANCA
La VW Polo-R pilotée par Sébastien Ogier sur les routes du Tour de Corse à Sorbo-Ocagnano, le 29 septembre 2016
Sébastien Ogier (VW Polo-R), le leader du Championnat du Monde des Rallyes (WRC), a pris les commandes du Tour de Corse/Rallye de France en signant les deux meilleurs temps de la première matinée de course, vendredi près d'Ajaccio.
A la fois très en forme et raisonnablement prudent, le pilote français, qui pourrait être sacré dimanche soir pour la 4e fois d'affilée, a commencé par négocier parfaitement la première épreuve spéciale (Acqua Doria-Albitreccia, 49,72 km), tout en regrettant que ses notes étaient "un peu lentes et nous ralentissaient", a-t-il expliqué à chaud.
Dans cette spéciale très sinueuse et étroite, bordée d'une quantité de petits murets, le Britannique Kris Meeke (Citroën DS3) aurait pu faire mieux qu'Ogier... s'il n'était pas "parti en tête-à-queue en entrant dans une épingle", a-t-il expliqué au point stop de cette ES1.
Ses pneus ayant mieux résisté que ceux de Meeke, vainqueur cette année au Portugal et en Finlande, Ogier a alors commencé à creuser l'écart sur Meeke, dans l'ES2 (Plage du Liamone, Sarrola Carcopino), lui infligeant dix secondes d'écart sur 30 km, à comparer aux quatre secondes des 50 km précédents, tête-à-queue compris.
Derrière Ogier et Meeke, la surprise est venue des Hyundai i20, groupées entre le 3e et le 5e rang, et donc devant les deux autres pilotes VW, Andreas Mikkelsen 6e et Jari-Matti Latvala 7e, alors que le Finlandais avait gagné l'an dernier à Ajaccio.
Alors qu'il restait encore deux passages à faire sur le même parcours que le matin (ES3, ES4), après un changement de pneus à Porticcio, le Belge Thierry Neuville , menait le bal des pilotes Hyundai, devant l'Espagnol Dani Sordo et le Néo-Zélandais Hayden Paddon , aux facultés d'adaptation hors du commun.
La déception relative de ce début de rallye est venue des pilotes Ford de l'écurie M-Sport. Pour son 100e rallye, Mads Ostberg , 9e à midi, veut continuer à faire évoluer son pilotage sur asphalte, un processus entamé en Allemagne: "C'est dur mais j'essaie de m'habituer", a-t-il confié. Quant au Français Eric Camilli, il joue la carte de la prudence, après plusieurs sorties de route, et ne pointait qu'au 10e rang à midi, juste derrière son coéquipier norvégien, mais déjà à une minute d'Ogier.