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© AFP/ROSLAN RAHMAN
Les concurrents lors du GP de Singapour, le 18 septembre 2016
La Formule 1 ne peut pas continuer à être gérée "comme une dictature", a affirmé dimanche à Singapour son futur patron, l'Américain Chase Carey (Liberty Media), en visant sans le nommer son dirigeant historique Bernie Ecclestone.
Diriger la F1 "ne peut sûrement pas être la mission d'un comité, car un comité a tendance à devenir bureaucratique, mais il ne peut pas non plus y avoir une dictature, même s'ils sont probablement habitués", a déclaré Carey, en faisant référence aux dirigeants des écuries, sur le site internet officiel de la F1.
Cette petite phrase est sortie dans la presse peu après qu'Ecclestone, patron unique et historique de la F1, a évoqué, dans une interview exclusive à Sky Sports, la possibilité qu'il se retire bientôt de la catégorie reine du sport automobile.
"Si les choses ne se déroulent pas comme je pense qu'elles devraient se dérouler, je disparaîtrai. Et j'aurai peut-être tort...", a confié le gérant de Formula One Management (FOM), qui fêtera ses 86 ans en octobre.
Carey va prendre la direction de la F1 à la suite de la vente - compliquée - des parts détenues par le fonds CVC et d'autres actionnaires au groupe de communication Liberty Media, propriété de John Malone, un milliardaire américain âgé de 75 ans.
Ecclestone aurait obtenu l'assurance de la part des futurs propriétaires qu'il pourrait continuer à diriger la F1 pendant trois ans, au moins pour la partie commerciale, aux côtés de Carey.
"On ne peut pas rendre tout le monde heureux tout le temps. Il faut comprendre ce que chacun veut et ensuite trouver un chemin à suivre", a encore estimé Carey, ancien vice-président de la 21st Century Fox.
Ces propos de Carey, et ceux d'Ecclestone qui a passé une partie du week-end avec lui à Singapour, montrent que la transition est en marche en F1, alors que "Bernie" règne depuis près de quarante ans sur la F1, depuis le début des années 80.