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Le Britannique Lewis Hamilton
, vainqueur du GP de F1 du Mexique, le 30 octobre 2016 à Mexico
Lewis Hamilton (Mercedes) a continué dimanche son opération remontée: vainqueur du Grand Prix du Mexique de Formule 1, il n'a plus que 19 points de retard sur son coéquipier allemand Nico Rosberg , deuxième et toujours leader du Championnat du monde, à deux GP de la fin de saison.
Parti en pole position, Hamilton s'est un peu raté au premier virage, il est passé dans l'herbe, comme Rosberg, mais le triple champion du monde britannique a gagné, comme dimanche dernier aux Etats-Unis, se rapprochant encore de son coéquipier et rival.
Derrière les deux intouchables Flèches d'argent, le classement n'a pas été établi avant plusieurs heures après la course en raison de pénalités infligées d'abord au Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) puis à l'Allemand Sebastian Vettel (Ferrari).
Elles résultent d'une bataille particulièrement acharnée qui a opposé dans les derniers tours Verstappen, Vettel et l'Australien Daniel Ricciardo , l'autre pilote Red Bull.
En définitive, c'est Ricciardo qui l'a emporté sur le tapis vert, obtenant une 3e place initialement attribuée à Verstappen puis à Vettel.
Ce dernier a été déclassé à la 5e place, derrière Verstappen, une décision que le directeur de course de Ferrari, Maurizio Arrivabene a qualifiée de "trop dure et inéquitable".
Avec sa victoire, la 8e de la saison et la 51e de sa carrière, Hamilton préserve l'espoir de remporter le titre. Mais Rosberg a également rempli son contrat car il lui suffit de terminer deuxième des deux derniers GP (Brésil et Abou Dhabi) pour coiffer la couronne, même si le Britannique gagne les deux.
Hamilton a déjà remporté trois titres (2008, 2014 et 2015) et Rosberg aucun, alors que les deux hommes ont le même âge (31 ans). Mercedes s'est pour sa part assuré le titre des constructeurs après le GP du Japon début octobre.
- Départ mouvementé -
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Le Britannique Lewis Hamilton
lors du GP du Mexique, le 30 octobre 2016 à Mexico
Quelque 135.000 personnes, selon les chiffres officiels, sont venues dimanche sur l'Autodrome des Frères Rodriguez, tracé dans un parc de la capitale mexicaine, démontrant la popularité de la F1 au Mexique où elle avait fait son retour l'an dernier.
"Au premier virage, je suis arrivé tellement vite que je n'ai pas pu aller ailleurs que dans l'herbe. Au freinage, j'avais fait un tel plat sur mon pneu avant droit que j'ai eu ensuite d'énormes vibrations en début de course, je pouvais à peine voir la piste, j'ai même pensé un moment que ma course était finie. Puis j'ai mis des pneus frais et ça allait beaucoup mieux", a déclaré le vainqueur.
Quant à Nico Rosberg , il feint de ne pas penser au championnat et à son avance qui se réduit comme peau de chagrin. "Pour le moment je pense plutôt à l'occasion ratée de gagner ici mais bien entendu, dès demain, je vais regarder vers l'avenir", a-t-il ajouté.
- Mots choisis -
Le duel entre Verstappen, Vettel et Ricciardo a dominé les derniers tours de la course pour finalement se régler hors de la piste avec la pénalité de Verstappen puis celle de Vettel.
"C'est un ..., voilà ce qu'il est", s'est énervé le pilote Ferrari dans sa radio de bord face aux manoeuvres de Verstappen.
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Le pilote allemand Nico Rosberg
durant le Grand Prix de Formule 1 à Mexico le 30 octobre 2016
C'est ironiquement un article du réglement clarifié lors du précédent GP des Etats-Unis pour viser Verstappen qui a servi à pénaliser Vettel.
Le jeune Néerlandais (19 ans) s'était attiré les foudres de ses rivaux en déplaçant sa voiture dans des zones de freinage pour les empêcher de le dépasser. De telles manoeuvres avaient été jugées dangereuses et il avait été décidé de dorénavant les sanctionner. La première victime en aura donc été non pas le fougueux Verstappen mais le très expérimenté Vettel, déjà quatre fois champion du monde.
Outre les trajectoires erratiques d'Hamilton, Rosberg et Verstappen au départ, celui-ci a été marqué par un incident éliminant Pascal Wehrlein (Manor). Les trois premiers tours se sont en conséquence déroulés au ralenti derrière la voiture de sécurité.
Sur ce circuit très rapide et le plus haut de la saison à 2.200 mètres d'altitude, les F1 ont également approché des vitesses record, le Finlandais Valtteri Bottas (Williams) égalant quasiment la plus grande vitesse jamais atteinte par une F1 en course (376 km/h) au Grand Prix d'Italie à Monza en 2005.
La course des pilotes français a été anonyme, Romain Grosjean (Haas) terminant 20e et Esteban Ocon (Manor) 21e et dernier. Les Renault ont terminé 14e (Jolyon Palmer) et 17e ( Kevin Magnussen ).