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© AFP/CLIVE MASON
Kimi Räikkönen au volant de sa Ferrari SF70H, lors des essais du Grand Prix du Canada, le 9 juin 2017
Le Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari) a réussi le meilleur temps absolu des deux premières séances d'essais libres du Grand Prix du Canada de Formule 1, vendredi, avant la séance qualificative de samedi sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.
Le champion du monde 2007, récemment vexé par sa deuxième place à Monaco, a devancé le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) de 215/1000e, et son coéquipier l'Allemand Sebastian Vettel de 265/1000e.
L'Australien Daniel Ricciardo a vécu une journée compliquée avec des soucis répétés de puissance de son bloc propulseur. La séance de l'après-midi a été d'ailleurs interrompue quelques minutes par un drapeau rouge provoqué par l'immobilisation de sa Red Bull.
Vettel, qui a déjà gagné trois GP en 2017 (Australie, Bahreïn, Monaco), devance Hamilton de 25 points au classement des pilotes (129 à 104). La météo a prévu que les qualifications de samedi se disputeraient sur une piste sèche mais la course de dimanche n'est pas à l'abri d'une averse.
Ce qui pourrait compliquer les choses pour certaines écuries comme Mercedes dont la capacité à faire rapidement monter les gommes en température reste aléatoire.
La bonne fourchette semble très étroite puisqu'elle est estimée à quatre degrés par Romain Grosjean (Haas).
Au-dessus de celle-ci, les pneus vont surchauffer et se dégrader plus vite tandis qu'en dessous, ils auront tendance à patiner.
Le nombre important de sorties de route dues à un manque d'adhérence lors de ces deux séances, dont le Français a été lui même victime, est venu corroborer son analyse.
"Les sensations sont vraiment très bonnes quand tout fonctionne bien, mais quand ce n'est pas le cas, la voiture n'est vraiment pas très drôle à conduire", souligne l'ancien de Lotus, qui peut compter sur le soutien de nombreux spectateurs venus soutenir son écurie américaine.
- Alonso au talent -
McLaren pâtit toujours du déficit de puissance et de fiabilité de son moteur Honda.
Cela ne pardonne pas sur une piste où 70% du tour se parcourt à plein régime, à près de 310 km/h, sur les longues lignes droites de l'Ile Notre-Dame.
De retour de son escapade aux 500 miles d'Indianapolis, Fernando Alonso en a fait l'amère expérience vendredi matin.
Après seulement 13 tours, un problème de boite de vitesse l'a contraint à stopper sur la piste lors de sa première tentative pour établir un chrono de référence, une vision devenue trop familière en 2017.
Alonso a ensuite fait parler son immense talent pour signer le 7e temps absolu l'après-midi en toute fin de séance, à une seconde 310/1000e de Räikkönen.
La veille, le double champion du monde avait encore un peu plus fait une croix sur son avenir au sein de l'écurie de Woking en expliquant qu'il comptait rester l'an prochain seulement si sa voiture se mettait à gagner des courses d'ici à septembre, une perspective évidemment plus qu'éloignée.
Zak Brown, le directeur exécutif de McLaren, a lui envoyé un ultimatum à Honda par voie de presse, en faisant comprendre qu'il se tournerait vers un autre motoriste pour 2018 si rien ne changeait au cours des 90 prochains jours.
Le local de l'étape, Lance Stroll, n'a pas fait d'étincelles avec son 17e temps, à plus d'une seconde de son équipier chez Williams, le Brésilien Felipe Massa , qui a signé le 6e chrono.
Le "rookie" de 18 ans va devoir réaliser des miracles s'il veut imiter son compatriote Jacques Villeneuve , dernier Canadien à avoir inscrit des points à Montréal lors de l'édition 1996.