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Lewis Hamilton et sa Mercedes ont dominé les débats lors des deux premières séances d'essais libres du Grand Prix du Canada vendredi, avant la séance qualificative de samedi sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.
La Ferrari de Sebastian Vettel s'est intercalée entre Lewis Hamilton et son coéquipier Nico Rosberg , suivis par les Red Bull de Max Verstappen et Daniel Ricciardo , à l'affût aux quatrième et cinquième places.
Le champion du monde britannique a accompli son meilleur tour du circuit en 1 min 14 sec et 212/100, Vettel le suivant avec 1 min 14 sec et 469/100 puis Rosberg à plus d'une demie-seconde avec 1 min 14 sec et 738/100. Les Red Bull viennent ensuite, à près d'une seconde.
Les deux premières séances d'essais libres se sont disputées d'abord sur une piste sèche puis sous le soleil, ce qui devrait être encore le cas samedi. Mais la donne pourrait changer dimanche avec une brusque chute des températures annoncée et peut-être même de la pluie.
- Cartes redistribuées ? -
Les cartes pourraient donc être redistribuées lors du départ du GP dimanche à 14h00 locales (18h00 GMT), notamment sur la capacité ou non des bolides à faire rapidement monter leurs gommes en température.
"Avec les pneus, ce n'est pas si simple que cela pour la course, car là il faisait chaud et dimanche il va faire très froid. Alors ça va être un autre monde et il faut qu'on se base aussi sur l'expérience", a réagi Nico Rosberg lors des déclarations à la presse.
Ce dernier ne s'est pas montré trop inquiet des bonnes performances sur Ferrari de son compatriote Sebastian Vettel . "Ferrari semble très proche aujourd'hui", a reconnu Rosberg. "Mais elles sont souvent proches le vendredi, et le samedi on arrive toujours à en sortir un peu plus. On espère que ce sera le cas ici aussi", a confié l'actuel leader du championnat du monde.
Nico Rosberg n'a ramené lors des deux derniers GP qu'une maigre moisson de six points, et son avance au championnat a fondu par rapport au champion sortant Lewis Hamilton , ainsi que sur l'australien Daniel Ricciardo , qui court toujours après une première victoire cette année.
Relativement malchanceux lors des deux dernières courses en Espagne et à Monaco où il aurait pu prétendre à la victoire, Ricciardo espère se débarrasser de la poisse à Montréal, circuit où il a remporté sa première victoire en F1 en 2014.
Il devra aussi faire face à la concurrence - au sein de sa propre écurie - du jeune prodige néerlandais Max Verstappen , 18 ans, qui a triomphé à Barcelone pour sa première course chez Red Bull. Il venait d'y remplacer au pied levé le russe Daniil Kvyat , lui même "rétrogradé" dans le baquet jusqu'alors occupé par Verstappen chez Toro Rosso.
Ferrari, de son côté, étrenne à Montréal une amélioration de son turbo et compte beaucoup dessus pour non-seulement tenter de rattraper les Mercedes mais aussi résister à l'ascension de Red Bull.
"Jusqu'à présent, ces améliorations ont fonctionné comme prévu. Il n'y a pas eu de surprise mais ce sont nos concurrents qui seront les juges ultimes de nos gains réels", a souligné Jock Clear, l'ingénieur moteur de Ferrari lors d'une conférence de presse vendredi.
Quant au français Romain Grosjean , il a terminé à la 15e place de la 2e séance d'essais libres, avec un temps de 1 min 16 sec et 093/100, améliorant celui du matin mais reculant toutefois de deux places par rapport à la première séance.
Il s'agit pour son écurie Haas, la seule américaine du plateau et qui effectue sa première saison en Formule Un, de son premier Grand Prix sur le continent nord-américain. De nombreux spectateurs sont d'ailleurs venus des Etats-Unis voisins pour soutenir la jeune "team".
Son directeur Günther Steiner a constaté vendredi que "c'est la première fois depuis le début de la saison que je ne souffre pas du décalage horaire". Après un début de saison assez tonitruant de Grosjean qui était parvenu à marquer des points lors de trois des quatre premières sorties, Haas semble être un peu rentrée dans le rang.
"Nous sommes en phase d'apprentissage et il ne faut pas oublier que ce n'est que notre septième course", a conclu Steiner.