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© AFP/LLUIS GENE
Le pilote Mercedes-AMG Lewis Hamilton
, vainqueur du GP d'Espagne sur le circuit de Montmelo, le 14 mai 2017
Lewis Hamilton s'est relancé de la meilleure des manières dans la lutte pour le titre en s'imposant dimanche lors d'un GP d'Espagne haletant, au terme d'un véritable mano à mano face à Sebastian Vettel .
Après sa déception de Sotchi, où il n'avait pas accroché le podium, le Britannique de Mercedes a décroché sa deuxième victoire de la saison, en devançant au final de plus de trois secondes l'Allemand de Ferrari.
"Cela a vraiment été un très bon week-end et rebondir de cette façon après la Russie est une bonne chose", a souligné le triple champion du monde.
"Il a gagné sans discussion possible, même si évidemment je ne peux pas être satisfait de ce résultat", a reconnu Vettel, qui a terminé sur le podium de chaque course cette année.
Les nouvelles orientations techniques apportées ce week-end aux monoplaces par l'ensemble des écuries auraient pu remettre en cause le retour en très grande forme de Ferrari, seulement 3e du championnat des constructeurs en 2016.
Mais cette course en Catalogne a confirmé ce que l'on savait déjà: l'hégémonie de Mercedes, qui régnait sans partage depuis 2014, n'existe plus et chaque Grand Prix est désormais un combat acharné avec la Scuderia pour l'écurie dirigée par Toto Wolff.
La course a également vérifié les prédictions concernant la sélection de pneumatiques de Pirelli effectuée pour ce week-end.
Avec des gommes dures, sans aucun intérêt pratique sur ce tracé, et des pneus medium presque deux secondes plus lents que les tendres par tour, du moins en qualifications, le choix des pneumatiques a eu une influence majeure sur le déroulé de la course.
A cet égard, le Britannique et l'Allemand ont suivi des stratégies diamétralement opposées.
Alors que la voiture de sécurité virtuelle était déployée pour évacuer la McLaren-Honda de Stoffel Vandoorne, Hamilton en profitait au 38e tour pour chausser des tendres au lieu des medium.
Un tour plus tard, Vettel effectuait exactement la manoeuvre inverse et ressortait juste devant son rival, qu'il manquait d'accrocher à sa sortie avec un léger contact entre les deux monoplaces.
- Ocon beau cinquième -
© AFP/TOM GANDOLFINI
Le Britannique Lewis Hamilton
jubile après sa victoire au Grand Prix d'Espagne, le 14 mai 2017 à Montmelo
La Ferrari, censée mieux gérer l'usure des pneus, était pourtant dépassée après cinq tours de course-poursuite au bout de la ligne droite.
Hamilton ne relâchait plus son emprise par la suite, ce qui lui permet de revenir à six points de Vettel au championnat des pilotes, tandis qu'au classement des constructeurs, Mercedes devance désormais Ferrari de huit unités.
Très attendu sur le lieu de son triomphe de l'an passé, qui a fait de lui le plus jeune vainqueur d'un GP de l'histoire, Max Vertsappen (Red Bull) a vécu une course très brève, à la grande déception des milliers de fans néerlandais venus le soutenir.
Le premier tour a en effet été riche en évènements. Vettel a jailli au départ pour prendre le meilleur sur Hamilton tandis que le Finlandais Raïkönnen, heurté légèrement par son compatriote Valtteri Bottas (Mercedes), tamponnait Max Verstappen , avec pour résultat l'abandon des deux hommes.
Dans le même temps, poussé par Felipe Massa (Williams), l'Espagnol Fernando Alonso (McLaren-Honda) passait dans le bac à sable et ressortait dans le ventre mou alors que le Brésilien rentrait aux stands pour réparer.
Auteur de très belles qualifications, le héros local a terminé pour la première fois une course en 2017, à la 12e place, avant de partir disputer les 500 miles d'Indianapolis dans deux semaines.
Bottas était lui contraint de se retirer au 39e tour, après un début d'incendie sur sa monoplace.
© AFP/Kun TIAN, Thomas SAINT-CRICQ
Le trio de tête et le classement après le Grand Prix d'Espagne
L'Australien Daniel Ricciardo (Red Bull) complète le podium, son premier de la saison, après avoir vécu une après-midi très calme, à plus d'une minute des leaders et loin du reste de la meute.
Du côté des Français, les sourires étaient de mise. Esteban Ocon, 20 ans, a signé son meilleur résultat en carrière, à la 5e place, juste derrière son coéquipier de Force India, le Mexicain Sergio Perez .
"Marquer des points à chaque fois, c'est ce qui compte le plus pour le championnat donc on doit conserver cette constance", a expliqué Ocon.
Romain Grosjean (Haas), 10e, a obtenu un point en toute fin de course, sans doute une satisfaction pour lui après un week-end difficile.
Et Renault a décroché huit précieux points grâce à la sixième place de l'Allemand Nico Hülkenberg.