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© AFP/Alexander NEMENOV
La Ferrari pilotée par Sebastian Vettel
, lors de la 2e séance d'essais libres sur l'autodrome de Sotchi, le 28 avril 2017
Ferrari défie Mercedes sur ses terres: avec Kimi Räikkönen puis Sebastian Vettel , la Scuderia a dominé les deux premières séances d'essais libres du Grand Prix de Russie vendredi à Sotchi, où l'écurie allemande a jusque-là exercé une domination sans partage.
Avec trois pole positions et trois victoires en autant d'éditions depuis 2014, les Flèches d'argent sont dans leur jardin dans la cité balnéaire des bords de la mer Noire. En course, l'écurie allemande n'a même pas cédé un seul tour en tête!
Mais lors des trois dernières saisons, Mercedes n'avait pas connu de concurrence aussi franche que celle de Ferrari depuis début 2017.
Vettel était toutefois réservé dans ses pronostics en vue des qualifications, samedi à 15h00 locales (14h00 françaises), rappelant que les résultats du vendredi peuvent être "trompeurs".
"Nous nous battrons comme toujours pour la pole position mais, sur le papier, cette piste semble faite pour Mercedes. Ils n'ont pas tout montré aujourd'hui, il leur a manqué quelque chose à chaque tour, donc nous verrons."
Avant la manche russe, Vettel pointe en tête au classement des pilotes, avec 68 points contre 61 pour Lewis Hamilton . Au classement des constructeurs aussi, l'écurie italienne devance sa rivale allemande, avec 102 unités contre 99.
- Chemin de croix -
A l'inverse, le chemin de croix se poursuit pour McLaren: le Belge Stoffel Vandoorne a été contraint de changer pour la quatrième fois plusieurs éléments de son moteur entre les deux séances d'essais du jour. En conséquence, il écope d'une pénalité de quinze places sur la grille de départ dimanche.
"Ca n'était qu'une question de temps vu comme le début de saison a été difficile pour nous, a-t-il commenté. Il n'y a pas grand chose à faire dans notre situation actuelle. Ceci dit, espérons que des améliorations arriveront bientôt".
Outre le Petit Poucet Sauber, l'écurie de Woking, en délicatesse avec son moteur Honda depuis les essais hivernaux, est la seule à n'avoir inscrit aucun point cette saison.
Pis, elle n'a franchi la ligne d'arrivée qu'une fois, en Australie avec Vandoorne, dont l'horizon s'est depuis considérablement obscurci, jusqu'à ne même pas pouvoir prendre le départ du dernier GP à Bahreïn.
Le Français de Haas Romain Grosjean a également connu une après-midi frustrante, dont il s'est vertement plaint par radio auprès de son équipe, avec une série de difficultés techniques puis un tête-à-queue.
"Ca a été un des pires vendredi depuis le début de l'année. Clairement, la voiture ne fonctionne pas, a-t-il réagi. Je ne comprends pas comment on est passé d'une voiture qui me plaisait, avec laquelle j'arrivais à travailler, à une voiture que je n'arrive pas à garder sur la piste".
- Le coup du capot -
Un événement est venu rappeler vendredi le débat qui divisait les pilotes la veille sur l'installation, souhaitée par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) et la F1 pour 2018, de boucliers transparents destinés à protéger le cockpit des monoplaces.
La première séance a en effet été interrompue quelques minutes après que le capot moteur de la Force India d'Esteban Ocon s'est décroché et envolé, pour atterrir sur la piste.
La veille, le Français s'était déclaré favorable à cette mesure, arguant que "si ça améliore la sécurité des pilotes, il faut le mettre (...). Ça n'est pas prendre une roue dans la tête qui va améliorer le spectacle".
Au contraire, l'Allemand Nico Hülkenberg, pour ne citer que lui, estimait que "les monoplaces sont aujourd'hui assez sûres. (...) Les chances qu'un élément dangereux se détache et vole sont de plus en plus minces", avait poursuivi le pilote Renault.
Autre rappel des risques inhérents au sport automobile, nombre de pilotes ont affiché vendredi leur soutien à Billy Monger, Britannique de 17 ans amputé des deux jambes après un accident lors d'une course de Formule 4 mi-avril, en affichant le hashtag #BillyWhizz sur leur monoplace ou leurs casques.