Happy Birthday : |
© AFP/PASCAL GUYOT
La Ferrari du Finlandais Kimi Räikkönen lors des qualifications du GP de Monaco, le 27 mai 2017
Neuf ans et 128 qualifications -un record- qu'elle lui échappait! Kimi Räikkönen a signé la pole position à Monaco samedi, pour la première fois depuis le GP de France 2008, un avantage indéniable sur un circuit étroit, où dépasser relève presque de l'impossible.
Vainqueur au pied du Rocher en 2005, le Finlandais de Ferrari peut espérer coiffer à nouveau les lauriers dimanche, ce qui ne lui est plus arrivé depuis l'Australie en 2013.
En effet, lors des dix dernières éditions, sept vainqueurs se sont élancés de la pole. Et d'éventuelles tentatives de dépassement seraient encore plus périlleuses cette année, les monoplaces ayant forci à la faveur d'une nouvelle réglementation technique.
"Bien sûr, c'est génial, a réagi +Iceman+, à peine descendu de sa monoplace, sans pour autant tomber son sempiternel masque. Ca n'a pas vraiment été facile ce week-end, c'est difficile d'aller vite ici. Mais en qualifications, la voiture était super, c'était amusant. On essayera d'en profiter au mieux demain (dimanche)."
Pour la deuxième fois cette saison, après le GP de Russie, la première ligne sera toute rouge: le leader du Championnat du monde, l'Allemand Sebastian Vettel , s'élancera aux côtés de son coéquipier.
"Je ne suis pas satisfait de moi-même, de ma performance, a jugé celui-ci. Je ne pense pas que je méritais la pole. (Räikkönen) la méritait. Il a été solide. C'est un très bon résultat pour l'équipe."
- Hamilton 'dévasté' -
A Sotchi, c'est l'autre Finlandais Valtteri Bottas (Mercedes), parti de la 3e place sur la grille, qui s'était imposé. Celui-ci a également signé le 3e temps des qualifications samedi, mais peu de chance qu'une telle déconvenue se reproduise pour la Scuderia, au vu des spécificités du circuit monégasque.
Coéquipier de Bottas et principal rival de Vettel pour le titre mondial, Lewis Hamilton est complètement passé à côté de ses qualifications: éliminé en Q2, il s'élancera de la 13e place sur la grille dimanche.
"La voiture se comporte bizarrement depuis les essais libres 2 (jeudi). Je ne peux pas l'expliquer, les ingénieurs non plus, a réagi Hamilton, la voix marquée par la déception. Je suis un peu surpris, un peu dévasté, car je poussais et poussais encore avec tout mon coeur et je ne pouvais pas faire mieux".
© AFP/Thorsten EBERDING
Le GP de Monaco
"Si je peux marquer des points (dimanche), ça sera déjà limiter la casse", a conclu le Britannique, qui accuse six longueurs de retard sur Vettel au Championnat du monde après cinq courses.
- Du mieux chez McLaren, mais... -
McLaren, par contre, va mieux! Pour la première fois cette saison, l'écurie de Woking, pénalisée par des problèmes de moteur récurrents, a vu ses deux monoplaces se qualifier pour la Q3.
Le Belge Stoffel Vandoorne et le revenant britannique Jenson Button (remplaçant de l'Espagnol Fernando Alonso , qui dispute les 500 miles d'Indianapolis, en IndyCar, dimanche) ne pourront toutefois pas capitaliser sur leurs 10e et 9e temps respectifs.
Le premier a, en effet, écopé d'une pénalité de trois places sur la grille après un accrochage avec le Brésilien Felipe Massa (Williams) lors du précédent GP. Le second s'élancera lui en dernière position, pénalisé de quinze places après le 5e changement de plusieurs éléments de son moteur.
Les Français ont connu des fortunes diverses samedi: Romain Grosjean (Haas) a signé le 8e temps des qualifications, malgré un tête-à-queue en Q1. C'est là que s'est arrêté Esteban Ocon (Force India), qui court pour la première fois en Principauté.
Celui-ci avait endommagé l'avant de sa monoplace dans une sortie de piste lors de la troisième séance d'essais libres, en matinée. Son équipe l'a réparée à temps pour les +qualifs+ mais, "dans la précipitation, on n'ajuste pas plein de choses et ça fait une grosse différence à la fin sur comment la voiture fonctionne", a-t-il expliqué.