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Mercedes a dominé les premiers essais libres du Grand Prix de Monaco de Formule 1, jeudi matin, et Lewis Hamilton n'a devancé que d'un dixième de seconde son coéquipier Nico Rosberg , leader du championnat du monde.
Le triple champion du monde anglais a gagné trois secondes par rapport aux premiers essais libres de l'édition 2015, il y a un an, et bouclé le meilleur de ses 31 tours de piste en 1 min 15 sec et 537/1000, soit 101 millièmes de moins que son coéquipier allemand et souffre-douleur préféré.
Les pilotes des Flèches d'Argent, qui s'étaient auto-éliminés dès le premier tour du GP d'Espagne, ont repris leurs bonnes habitudes et devancé un trio de pilotes très motivés emmené par Sebastian Vettel . Le leader de Ferrari a signé le 3e chrono de cette matinée entamée sous un ciel voilé, à une demi-seconde d'Hamilton. La Scuderia n'a plus gagné en Principauté depuis la victoire de Michael Schumacher en 2001, malgré le soutien des tifosi.
Vettel a fait un peu mieux que les deux pilotes Red Bull, Daniel Ricciardo , équipé d'un nouveau moteur Renault (badgé TAG-Heuer), et Max Verstappen , vainqueur historique il y a 10 jours du GP d'Espagne, à 18 ans seulement. Le prodige néerlandais ne disposera de l'évolution de son moteur français qu'au Canada, mais ça ne l'a pas empêché de rouler très vite jeudi matin, terminant à 63 millièmes de son coéquipier australien.
- Plaque volante -
Les cinq premiers de la séance ont passé des nouveaux pneus Pirelli ultra-tendres, dont c'était la première sortie officielle, ce qui a permis de faire progresser de manière significative les temps au tour. Le sixième de cette séance inaugurale, le Russe Daniil Kvyat (Toro Rosso), équipé d'un moteur Ferrari 2015, ne s'est pas offert ce luxe, ce qui rehausse d'autant sa performance du matin. "A Monaco, le pilote est plus important que la voiture", disait Vettel mercredi, en prélude au GP le plus insensé de la saison.
Trois courtes neutralisations, avec drapeaux jaunes à la clé, ont été provoquées par les sorties de piste de Felipe Massa (Williams), à Sainte-Dévote, de Jolyon Palmer (Renault) à la sortie du tunnel, et la panne de moteur d'Esteban Gutiérrez (Haas).
Un autre incident aurait pu avoir de toutes autres conséquences, quand une mini-plaque d'égoût ou de drainage, en acier ou en fonte, a été soulevée au passage de Rosberg à Sainte-Dévote et a heurté de plein fouet la suspension avant droite de Jenson Button (McLaren-Honda). Un motif suffisant pour arrêter la séance avec deux minutes d'avance sur l'horaire prévu.