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© AFP/JOSHUA PAUL
La Mercedes de Lewis Hamilton
à l'issue de la séance de qualification le 1er octobre 2016
Lewis Hamilton visera dimanche une 50e victoire en Formule 1, et un 100e podium, au Grand Prix de Malaisie, en partant de la pole position grâce à un tour quasi-parfait samedi en qualifications, sur le circuit de Sepang.
Le triple champion du monde britannique, devancé de huit points au championnat par son coéquipier allemand Nico Rosberg , lui a mis un gros coup de pression en le devançant d'une demi-seconde sur l'asphalte tout neuf du tracé malaisien, dans une chaleur moite (30°C dans l'air, 45°C sur la piste).
"Je me suis vraiment fait plaisir et j'aurais même pu aller un peu plus vite car ma voiture était fantastique", a dit Hamilton après la 57e "pole" de sa carrière, dont quatre en Malaisie et huit cette saison.
"Lewis a signé un super temps mais, sans une erreur dans le dernier virage de mon ultime tentative, j'aurais pu l'inquiéter. La voiture est parfaite, je peux être optimiste pour demain (dimanche)", a répliqué Rosberg, gonflé à bloc par sa série de trois victoires d'affilée, à Spa-Francorchamps, Monza et Singapour.
En cas de nouveau doublé, Mercedes-AMG décrochera à Sepang son 3e titre mondial consécutif des constructeurs, malgré la rivalité permanante entre ses deux pilotes.
© AFP/PEDRO UGARTE
La Ferrari de Sebastian Vettel
au cours de la séance de qualification du GP de Malaisie, le 1er octobre 2016
- Red Bull et Ferrari pour un podium -
L'an passé, Hamilton était reparti de Malaisie avec 41 points d'avance pour s'envoler vers le titre. Sa situation est moins confortable cette année, mais le phénomène de Stevenage n'a pas dit son dernier mot: "Mon équipier a fait un meilleur travail que moi lors des (trois) derniers GP, à moi d'inverser la tendance".
Quand Hamilton part en tête, au volant d'une monoplace beaucoup plus efficace (aérodynamique, freins) quand elle roule devant, il est difficile d'aller le chercher. Rosberg ne s'est jamais imposé en Malaisie, alors il a deux espoirs: que Lewis rate son départ, ce qui lui est déjà arrivé cette saison, ou qu'il se mette à pleuvoir.
Idéalement placés sur la deuxième ligne, les deux pilotes Red Bull vont faire le même rêve que Rosberg, cette nuit, dans leur palace de Kuala Lumpur. Max Verstappen , le (jeune) Hollandais volant, aimerait bien fêter son 19e anniversaire (vendredi) par une victoire, comme ce printemps en Espagne. Quant à Daniel Ricciardo , il n'a plus gagné depuis 2014 et il commence à trouver le temps long.
Comme souvent cette saison, les Ferrari de l'Allemand Sebastian Vettel , tenant du titre à Sepang, et du Finlandais Kimi Räikkönen s'élanceront en 3e ligne, derrière les Mercedes et les Red Bull. Avec un potentiel d'autant plus intact qu'il a été rarement exploité cette saison par la Scuderia.
"Pour inquiéter les Mercedes, il faudra un peu de chance et sans doute aussi compter sur la pluie", expliquait Vettel vendredi. Auparavant programmé en mars et avril, le GP de Malaisie a été déplacé en octobre cette année, afin d'éviter la saison des pluies. Mais les prévisions météo font état d'un orage possible dimanche pendant la course (départ 17h00 locales, 11h00 françaises).
Ce sera le 300e départ du Britannique Jenson Button (McLaren-Honda) en F1 et le champion du monde 2009 le prendra sur la 9e place de la grille. Mieux placé, donc, que son coéquipier Fernando Alonso , pénalisé de 45 places pour avoir utilisé un nouveau moteur Honda. L'Espagnol n'a effectué qu'un seul tour en qualifications et aura donc un stock plus important de pneus neufs dimanche.
Les perspectives sont à peine plus réjouissantes pour les deux Français en lice: Romain Grosjean (Haas) partira en 6e ligne et Esteban Ocon (Manor) en 10e ligne. Les deux devant Alonso.