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© AFP/Johannes EISELE
L'Allemand Sebastian Vettel
(Ferrari) près des paddocks sur le circuit de Shanghai, le 6 avril 2017
"Trop de changements est une mauvaise chose", a estimé l'Allemand Sebastian Vettel (Ferrari) jeudi, alors que le nouveau propriétaire américain de la Formule 1, Liberty Media, promet de transformer la discipline pour la rendre à nouveau attractive.
Le quadruple champion du monde (2010-2013) considère que réduire le format des courses pour les adapter aux habitudes des plus jeunes, l'une des pistes évoquées, réduirait leur intérêt sportif.
"Les Grand Prix sont les Grand Prix. Ce qu'ils ont toujours été. Les courses étaient même plus longues par le passé et elles devraient demeurer un défi", a estimé le pilote de 29 ans en conférence de presse avant le Grand Prix de Chine, deuxième manche de la saison, dimanche. "Je pense que les réduire les rendrait plus excitantes mais ça ne serait plus des Grand Prix".
"Je suis peut-être très vieux jeu concernant pas mal de choses. Je pense qu'il y a certaines choses que nous ne devrions pas changer. Je pense que trop changements est une mauvaise chose", a ajouté le vainqueur du premier GP de la saison, en Australie fin mars.
"Le changement pour le changement me laisse un peu sceptique", a-t-il poursuivi.
Le géant américain des communications Liberty Media a pris le contrôle de la F1 en janvier, après quatre décennies de règne sans partage du Britannique Bernie Ecclestone, avec pour objectif de rendre plus divertissante la catégorie reine du sport automobile, en perte de vitesse auprès du public.
Plusieurs autres pistes sont envisagées pour ramener le spectacle sur les circuits, parmi lesquelles augmenter le nombre de rendez-vous, ou encore les rendre plus accessibles, via les réseaux sociaux notamment.
2017 a d'ores et déjà vu l'entrée en vigueur d'une nouvelle règlementation technique, avec des monoplaces plus larges et plus performantes.