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© AFP/Paul Crock
La Mercedes de Lewis Hamilton
lors des qualifications du GP d'Australie à Melbourne, le 25 mars 2017
Il donnait Ferrari favorite pour 2017, et pourtant... Lewis Hamilton a démontré à quel point il veut être le patron en s'offrant avec la manière la première pole position de la saison à Melbourne samedi, à la veille du GP d'Australie.
Le temps de 1 min 22 sec 188/1000 réalisé par le pilote star de Mercedes en pneus ultra-tendres est le meilleur jamais enregistré sur le circuit de l'Albert Park.
Après sa pole, le Britannique a annoncé en conférence de presse ses ambitions pour dimanche: "revenir plus fort que jamais", concédant tout de même que "ça sera serré cette année".
En effet, ses premiers poursuivants, Sebastian Vettel (Ferrari) et Valtteri Bottas (Mercedes), se tiennent dans un mouchoir, à trois dixièmes.
Ferrari et Vettel, qui retrouvent la première ligne pour la première fois depuis le GP de Singapour en 2015, seraient donc enfin en mesure de bousculer l'écurie triple championne du monde en titre pilote et constructeurs?
Les jeux sont ouverts, avec l'autre Ferrari de Kimi Räikkönen pour compléter la deuxième ligne, et la course de dimanche donnera certainement des éléments de réponse plus probants. Mais Hamilton, lui, paraît presque intouchable.
"Je l'aurais beaucoup aimé mais je ne crois pas que la pole était à ma portée, a d'ailleurs admis un Vettel très souriant. Mais demain je pense que nous pouvons faire quelque chose en course."
- 'Des pilotes poussés à leur limite' -
© AFP/WILLIAM WEST
Les pilotes Sebastian Vettel
(Ferrari) et Lewis Hamilton
(Mercedes) après les qualifications du GP de F1 d'Australie, le 25 mars 2017 à Melbourne
Au rayon des enseignements de la troisième et dernière séance d'essais libres et des qualifications disputées samedi, sous une météo de plus en plus nuageuse et humide, on notera aussi l'impressionnante rapidité des nouvelles monoplaces.
Le Français Romain Grosjean (Haas), qui s'élancera en troisième ligne, prophétisait jeudi: "On verra tout au long de la saison si on bat les records de tous les circuits, mais je pense que oui". Au vu de ces deux premiers jours de course, difficile de ne pas penser comme lui.
Reste une inconnue à la veille du premier Grand Prix de 2017: la capacité des pilotes à encaisser des courses qui s'annoncent plus exigeantes physiquement que lors des saisons précédentes, à bord de ces monoplaces à la fois plus larges, plus lourdes et plus rapides.
"Avec des charges plus élevées dans la voiture, une vitesse accrue dans les virages, l'endurance est plus importante que jamais, donc nous pourrions voir plus d'erreurs en course, des pilotes poussés à leur limite", a prévenu Paddy Lowe, ancien directeur technique de Mercedes passé chez Williams, vendredi en conférence de presse.
Signe qu'il devrait s'agir d'un facteur capital pour bien figurer dans ce Championnat du monde, les pilotes s'accordent à dire qu'ils ne se sont jamais autant entraînés que pendant l'intersaison.
L'Allemand de Sauber Pascal Wehrlein, ralenti dans sa préparation par une blessure au dos en janvier et ne se sentant "pas prêt physiquement", a par ailleurs renoncé samedi matin à prendre part à la course, alors qu'il avait été jugé apte par la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
Il a été remplacé par l'Italien Antonio Giovinazzi, pilote de réserve de la pépinière Ferrari, novice en F1. Il y aura donc deux +rookies+ sur la grille, avec le Canadien de Williams Lance Stroll.