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© AFP/JOSE JORDAN
Lewis Hamilton
au volant de sa Mercedes-AMG, le 27 février 2017, à Montmelo, sur le Circuit de Catalogne, lors des essais de pré-saison
Triple tenant du titre mais devant faire sans le champion sortant au volant, Mercedes, porté par Hamilton, verra-t-il sa suprématie remise en cause par Ferrari, avec un Vettel enfin retrouvé, ou par Red Bull, et son duo de choc Ricciardo-Verstappen?
. Mercedes (1er en 2015 et en 2016):
La domination étouffante de Mercedes depuis 2014 est résumée par une seule statistique: l'équipe dirigée par Toto Wolff et Niki Lauda a tout simplement remporté 51 des 59 Grand Prix disputés depuis 2014.
C'est donc logiquement que les nouvelles règles mises en place à partir de cette saison répondent à un seul but, à savoir empêcher que l'ère des V6 turbo hybride n'appartienne totalement à l'écurie allemande basée à Brackley (Grande-Bretagne).
Grandissime favori pour s'adjuger une quatrième couronne, Lewis Hamilton est débarrassé de la concurrence de Nico Rosberg , qui lui a ravi le titre des pilotes en 2016.
La cohabitation acrimonieuse entre les deux hommes, symbolisée par leur accident à Barcelone, s'est achevée sur la retraite surprise du champion tout juste sacré.
C'est le Finlandais Valtteri Bottas , en provenance de Williams, qui supplée le fils de Keke Rosberg dans le deuxième baquet.
Chez Mercedes, on se réjouit d'avoir trouvé un bon pilote avec suffisamment d'expérience dans le faible laps de temps qui était imparti.
Cependant quelques petits nuages peuvent apparaître à l'horizon.
D'abord, en lien avec ce transfert, Mercedes doit gérer le départ vers Williams de Paddy Lowe, remplacé au poste de directeur technique par James Allison.
Ingénieur diplômé de Cambridge, Lowe, arrivé en juin 2013, était à la base du succès de la marque à l'étoile depuis trois saisons.
Ensuite rien ne dit que l'entente entre ses pilotes sera cordiale, Bottas, ancien protégé de Wolff, n'étant pas venu pour jouer le faire-valoir au terme de sa prévisible période d'adaptation.
© AFP/Kun Tian, Jonathan STOREY, Vincent LEFAI
Formule 1, les pilotes à suivre en 2017
Enfin, évidemment l'évolution de la réglementation technique et l'usure pouvant survenir après tant de succès ne sont pas des facteurs à négliger.
. Red Bull (4e en 2015 et 2e en 2016)
Le Team Principal de Red Bull, Christian Horner, est confiant car son écurie a souvent bénéficié par le passé des changements de règles.
Il est en tout cas assuré de voir son équipe régulièrement animer les débats en 2017 avec la première saison complète de Max Verstappen dans son écurie.
Le prodige néerlandais de 19 ans, plus jeune vainqueur d'un GP de l'histoire de la F1, agace sérieusement plusieurs de ses pairs par son comportement en piste, souvent à la limite.
Pour l'instant défendu par son coéquipier Daniel Ricciardo , il pourrait bien finir par le courroucer lui aussi, en continuant à afficher ses immenses rêves de gloire.
Surtout que le temps commence à passer pour l'Australien, qui à 27 ans compte seulement quatre victoires en carrière.
Les chances de Red Bull reposent autant sur la bonne entente entre ses deux stars que sur les éventuelles prouesses de conception de son directeur technique, Adrian Newey, l'ingénieur le mieux payé du paddock.
. Ferrari (2e en 2015 et 3e en 2016):
Au terme de huit jours d'essais, répartis en deux sessions à Barcelone, avec une grande variété de réglages, de quantités d'essence dans les réservoirs, de dureté des gommes et autres variables confidentielles, bien malin celui qui peut dire si Ferrari est revenu sur Mercedes, et encore moins passé devant.
Un resserrement significatif de la hiérarchie serait une surprise, étant donné la propension de Mercedes à lever le pied dans ce type d'évènement.
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F1: la saison 2017
Dans un premier temps, la Scuderia, dont l'encadrement s'est italianisé, s'attachera à récupérer la 2e place du classement des constructeurs, chipée par Red Bull la saison dernière.
Mais Vettel, deux ans et demi plus jeune qu'Hamilton, va tout faire pour que le Britannique ne le rejoigne pas en terme de titres gagnés.
Le quadruple champion du monde allemand avait été recruté en 2015 pour une durée de trois ans afin de remettre Ferrari sur le chemin de la victoire, comme l'avait fait Michael Schumacher avant lui.
Ayant remporté seulement trois courses en deux ans, il souhaitera rappeler que ses sacres ne sont pas dus qu'à la domination passée de Red Bull.
Ferrari compte aussi sur le vétéran du plateau, Kimi Räikkönen, seulement 6e l'an passé, qui, à 37 ans, semble revigoré par ces monoplaces plus rapides.