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Le Brésilien Nelson Piquet
(Brabham-BMW) remporte le Grand Prix de France de Formule 1, le 7 juillet 1985 au Castellet
Le Grand Prix de France, qui s'est appelé Grand Prix de l'Automobile Club de France (ACF) jusqu'en 1967, a été inscrit au calendrier du Championnat du Monde de Formule 1 de 1950 à 2008.
Il a été annulé en 1955 à la suite d'un terrible accident aux 24 Heures du Mans.
Les dernières éditions ont eu lieu sur le circuit de Nevers Magny-Cours (Nièvre), de 1991 à 2008. Il fera son retour en 2018 sur le circuit Paul-Ricard, au Castellet (Var), une piste où il avait déjà eu lieu 14 fois entre 1971 et 1990.
. L'âge d'or, dès la création du championnat du monde de F1 (1950):
Le premier GP de France proprement dit a lieu en 1906 sur un circuit très provisoire, long de 103 km dont une majorité de lignes droites, au Mans. Il passe aussi par Montlhéry, mais c'est à Reims, en 1950, que déboule le championnat du monde de F1, pour sa première édition. Malgré différentes implantations - Reims et Rouen-les-Essarts principalement, mais aussi Charade, Le Mans et Dijon -, le GP de France devient un des piliers historiques du Championnat du monde dès sa création, tout comme les GP de Monaco, d'Italie, d'Angleterre et d'Allemagne.
. L'alternance entre le Castellet et Dijon-Prenois (1971-1990):
Pendant près de 20 ans, ces deux circuits très différents, l'un plutôt plat et rapide, avec sa fameuse ligne droite du Mistral, l'autre très vallonné et sinueux, où va aussi se disputer un GP de Suisse, vont se partager les faveurs des maîtres de la F1. C'est l'époque des victoires françaises à répétition, grâce à Alain Prost , Jean-Pierre Jabouille et René Arnoux, dans des Renault. C'est l'époque glorieuse de la F1 "à la française", pendant laquelle les victoires se ramassent à la pelle.
. Le monopole de Magny-Cours (1991-2008):
Dans la Nièvre, où le président François Mitterrand a imposé la construction de ce circuit en pleine campagne, sur une idée originale de son ami Guy Ligier , il n'y aura pas d'alternance. L'Etat, les collectivités locales et la Fédération française du sport automobile (FFSA) paient l'addition, plutôt salée, même si la F1 fait encore recette, à moins de trois heures de route de Paris. Puis la FFSA jette l'éponge, abandonnant son rôle de promoteur, et la France disparaît du calendrier.
. Le festival des idées (2009-2015)
Plusieurs projets sont mis à l'étude, tous basés en région parisienne. On évoque tour à tour le Parc Disneyland, Versailles ou Flins, tout près de l'usine Renault, puis un tracé baptisé "Val de France" à Sarcelles, près de l'aéroport de Roissy, et enfin une modernisation du circuit de Magny-Cours, très soutenue par les autorités locales. L'hypothèse d'une alternance entre les GP de France et de Belgique, alors en difficulté, est même évoquée. Fin 2012, au GP d'Inde, le promoteur de la F1 Bernie Ecclestone évoque une date possible en 2013, puis le projet est mis en sommeil. Jusqu'à son retour, programmé pour 2018, au Castellet.