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© AFP/Drew Angerer
Le milliardaire américain John Malone, propriétaire du groupe américain Liberty Media futur repreneur de la Formule 1, le 7 juillet 2016 à Sun Valley (Iaho)
Le groupe américain Liberty Media, qui vient de prendre le contrôle définitif de la Formule 1, a offert aux écuries de devenir actionnaires de la nouvelle entité créée pour gérer cette discipline sportive, selon un communiqué.
Liberty Media a précisé qu'elle avait mis de côté dans le cadre d'une émission de titres 400 millions de dollars qui seront réservés à la dizaine d'écuries qui composent le plateau de la F1. Celles-ci pourront acquérir les titres, qui ne donnent pas de droits de vote, au prix de 21,26 dollars par action.
Liberty Media, basé à Englewood (Colorado, ouest) et qui appartient au milliardaire John Malone, a obtenu cette semaine l'accord de ses actionnaires et de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) pour racheter la Formule 1, auparavant aux mains du fonds d'investissement CVC Capital Partners par le biais de la holding Delta Topco. Le montant de l'acquisition est d'environ 8 milliards de dollars, dette comprise.
Le capital de la nouvelle entité, dénommée Formula One Group, sera réparti comme suit, a précisé Liberty Media vendredi: 33% aux mains des propriétaires précédents autres que CVC Capital Partners, 28% détenus par des investisseurs extérieurs et 38% par les actionnaires de Liberty Media.
Le dirigeant tutélaire de la F1, Bernie Ecclestone, 86 ans, a accepté de rester encore trois ans après le rachat de Liberty Media mais, selon la presse spécialisée, il pourrait toutefois partir avant cette échéance.
L'offre de Liberty Media aux écuries survient alors que doit se renégocier d'ici 2020 l'accord de partage des revenus de la F1 entre ses propriétaires. La répartition est aujourd'hui très inégale, les écuries de pointe comme Ferrari, Mercedes, Red Bull et McLaren se réservant la part du lion et les petites écuries se contentant des miettes. Deux d'entre elles, Force India et Sauber, ont d'ailleurs déposé plainte devant la Commission européenne pour protester contre ce traitement.
"Nous estimons qu'il est important d'offrir aux écuries l'opportunité d'investir dans la F1 et d'aligner plus étroitement nos intérêts", a affirmé le directeur-exécutif de Liberty Media Greg Maffei. Chase Carey, désigné par Liberty Media pour diriger la F1, a pour sa part indiqué que "plusieurs écuries ont exprimé leur intérêt pour investir".