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Les conversations radio entre pilotes et ingénieurs de Formule 1 sont à nouveau libres, sauf pendant le tour de formation, et la protection des cockpits est reportée à 2018, a-t-on appris vendredi au Grand Prix d'Allemagne.
Ces deux décisions importantes ont été validées jeudi lors d'une réunion du Groupe stratégique de la F1, composé de représentants de six écuries de F1, de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) et de Formula One Management (FOM), le promoteur de la F1.
"A la demande des équipes et du détenteur des droits commerciaux, la FIA a accepté d'adopter une approche plus libérale de l'interprétation de l'Article 27.1 du règlement sportif, selon lequel un pilote doit conduire +seul et sans aide+", explique un communiqué diffusé jeudi soir.
A l'exception de la période s'écoulant entre le début du tour de formation (pour aller sur la grille de départ) et le départ de la course, il n'y aura aucune limitation des messages envoyés par les équipes aux pilotes", précise la FIA.
Deux incidents récents ont provoqué cette libéralisation quasi-totale: quand Nico Rosberg (Mercedes) a été pénalisé à Silverstone pour avoir parlé avec son ingénieur, suite à un problème de boîte de vitesses, et a perdu sa 2e place après l'arrivée; puis quand Jenson Button (McLaren) a eu un problème de freins, en Hongrie, et a été pénalisé d'un passage dans les stands qui l'a fait retomber au 22e et dernier rang, en début de course.
"Cette approche est destinée à fournir des contenus améliorés aux fans et aux spectateurs, car les équipes devront fournir au promoteur un accès illimité à leurs messages radio, dans toutes les périodes où les voitures seront en dehors des garages", ajoute la FIA. Ces échanges radio, souvent fleuris, vont épicer le spectacle, espère la FOM.
Par ailleurs, le Groupe stratégique "a décidé à l'unanimité d'introduire en 2018 un système de protection du cockpit, pour améliorer de manière significative la sécurité des pilotes".
Le système baptisé "halo", en forme de trépied, a déjà été testé plusieurs fois, reste "une option forte", mais demande encore d'être évalué plus précisément, lors de séances d'essais en 2016 et début 2017, indique la FIA.
Une nouvelle règlementation technique, avec notamment des pneus plus larges et des F1 plus agressives, occupe déjà beaucoup les ingénieurs des 11 écuries de F1 en prévision de la saison prochaine.