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© AFP/PEDRO PARDO
Le pilote allemand Nico Hülkenberg, le 26 octobre 2016 à Mexico avec le bolide de son écurie actuelle, Force India
L'Allemand Nico Hülkenberg, qui sera titulaire chez Renault en 2017, voit "un bel avenir à long terme" dans sa future écurie mais n'envisage pas de se "battre tout de suite" pour un podium sur lequel il n'est encore jamais monté.
A 29 ans, "Hulk" va disputer dimanche au Mexique son 113e Grand Prix avec comme objectif de préserver la quatrième place provisoire de son écurie actuelle, Force India, convoitée par Williams, l'écurie de ses débuts en F1 en 2010.
Q: Pourquoi passer chez Renault qui ne connaît pas une saison 2016 très réussie pour son retour en F1 comme écurie à part entière ?
R: "Car je vois un bel avenir à long terme. Ils seront capables de me donner une voiture compétitive pour obtenir de bons résultats. C'est un nouveau défi et, d'une certaine façon, je le recherchais. Depuis que je suis en F1, je voulais être avec un constructeur car à long terme, ils ont plus de ressources, plus d'argent et cela fait une différence en termes de performance. Ils vivent une saison difficile mais ce qui m'intéresse, c'est de savoir où nous en serons dans six mois, un an, deux ans. L'année prochaine, nous allons aussi avoir des changements de réglementation, donc c'est un peu la roulette pour savoir qui va faire les bons choix. Je ne vais pas chez Renault avec d'immenses espérances et en pensant que nous allons nous battre pour des podiums tout de suite, je suis réaliste. Il faut travailler, avancer pas à pas, développer la voiture et nous rapprocher des meilleurs. C'est une entreprise longue et difficile."
Q: Outre la F1, vous avez remporté les 24 Heures du Mans en 2015 avec Porsche. Cela vous donne-t-il une approche différente ?
R: "Si vous regardez au-delà de la F1, ce qui est comparable à un niveau aussi élevé, il n'y a en gros que Le Mans et les courses de prototypes. J'aime les défis et c'en était un autre. Cela m'a donné une bonne vision de l'intérieur de ce que cela peut apporter d'être avec un constructeur et c'était une bonne expérience. Mais cela ne se reproduira pas."
Q: Avez-vous réalisé votre rêve en devenant pilote de F1 ?
R: "Mes rêves ne se sont pas réalisés car quand je suis arrivé en F1, je voulais être triple champion du monde et gagner des courses. Mais la réalité est différente et j'ai aussi appris qu'en F1, on ne peut pas autant contrôler les choses que l'on aimerait et que certaines décisions ne m'appartiennent pas. Il faut faire au mieux avec ce que l'on a."