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© AFP/SAEED KHAN
L'Espagnol Fernando Alonso
(McLaren-Honda) lors d'une conférence de presse, le 23 mars 2017 à Melbourne
"Notre niveau exact est une interrogation pour nous", a admis l'Espagnol Fernando Alonso (McLaren-Honda) jeudi, à trois jours du Grand Prix d'Australie, à propos de sa nouvelle monoplace, victime d'une série de problèmes mécaniques pendant les essais de pré-saison à Barcelone.
"Nous n'avons pu pousser la voiture vers ses limites dans aucun tour de ces essais, à cause de différents problèmes", dont la plupart concernait le groupe propulseur développé par Honda, a poursuivi le double champion du monde (2005, 2006) en conférence de presse.
En effet, en Espagne début mars, Alonso et son coéquipier belge Stoffel Vandoorne n'ont cumulé que 425 tours en huit jours et signé seulement les 18e et 17e temps respectivement, loin des ambitions de leur écurie.
"On verra si nous pouvons connaître un bon premier week-end, voir un peu plus du potentiel de la voiture et où nous nous situons. Mais oui, il y a encore beaucoup de chemin à faire et beaucoup de travail", a reconnu Alonso.
"L'équipe travaille toujours le plus dur possible pour améliorer la situation, identifier les problèmes et trouver des solutions, a-t-il assuré. Je pense que tout le monde a fait le maximum pendant ces trois semaines et nous verrons ce qui arrivera demain sur la piste" lors des deux premières séances d'essais du GP d'Australie.
L'Espagnol a également fait l'objet jeudi, toujours en conférence de presse, d'une moquerie de son adversaire chez Mercedes Lewis Hamilton . Alors qu'il suggérait, caustique, au nouveau propriétaire de la F1, le groupe américain Liberty Media, d'instaurer "des moteurs équivalents pour tous", le Britannique a lâché: "Mais pas Honda... Je plaisante".