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© AFP/DAMIEN MEYER
La Porsche 919 Hybrid N.2, pilotée par le Néo-Zélandais Earl Bamber, aux 24 Heures du Mans, le 18 juin 2018
L'Allemand Timo Bernhard et les Néo-Zélandais Brendon Hartley et Earl Bamber sur la Porsche N.2 (919 Hybrid) ont remporté dimanche la 85e édition des 24 Heures du Mans au bout du suspense, une édition marquée par le nouveau fiasco de Toyota.
C'est la 19e victoire de Porsche au Mans, et la 3e d'affilée, alors que Toyota court toujours après son premier succès dans la Sarthe, après 19 participations infructueuses.
Disputée sous une très forte chaleur, cette 85e édition, a vu une hécatombe des voitures de la catégorie reine (LMP1), dont deux sur six seulement ont vu le drapeau à damier, et restera dans les annales en raison de la composition de son podium.
La Porsche N.2 a en effet devancé deux Oreca-Gibson évoluant dans la catégorie inférieure des plus petits prototypes non-hybrides (LMP2): la N.38 de Jackie Chan DC Racing, et la N.13 de l'écurie Vaillante Rebellion.
Elle n'a pris la tête de la course qu'à seulement 67 minutes de l'arrivée, après avoir été arrêtée plus d'une heure aux stands samedi dans la soirée et remonté plus de cinquante places au classement.
"Nous avons dû repousser les limites contre des Toyota très performantes, ce qui explique les soucis rencontrés", a souligné Andreas Seidl, Team Principal de Porsche, visiblement très soulagé d'avoir évité d'être battu par une équipe aux moyens biens plus faibles.
La Porsche N.1 a abandonné peu avant midi dimanche, laissant le commandement de la course à la voiture N.38 de Jackie Chan DC Racing, pilotée notamment par le grand espoir français Thomas Laurent, 19 ans, qui termine donc deuxième du général dès sa première participation.
La seule Toyota rescapée, la N.8, a terminé à la 9e place, à neuf tours des vainqueurs.