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© AFP/JEAN-FRANCOIS MONIER
Le pilote brésilien Rubens Barrichello
(Dallara P217-Gibson N.29) avant une séance d'essais libres en vue des 24 Heures du Mans, le 14 juin 2017 au Mans
Le Brésilien Rubens Barrichello , recordman du nombre de GP courus en Formule 1 (323), a reconnu avoir été "surpris de dépasser les 340 km/h" à bord de sa Dallara de l'équipe Racing Team Nederland avec laquelle il va participer pour la première fois ce week-end aux 24 Heures du Mans dans la catégorie LMP2.
Q: Que devenez vous depuis que vous avez quitté la F1 en 2011 ?
R: "Après une saison pas tout à fait réussie en IndyCar, je participe depuis fin 2012 au championnat brésilien de stock-car que j'ai remporté en 2014. Et dès que je peux, le week-end, je fais des courses de kart avec mes deux fils, Eduardo et Fernando, qui suivent mes traces. J'ai 45 ans et pourtant j'ai rarement autant couru".
Q: Comment abordez-vous cette première expérience aux 24 Heures du Mans?
R: "Je suis d'abord là pour prendre le plus de plaisir possible. J'ai la chance de débuter ici en même temps que mon ami de longue date Tony Kanaan (pilote brésilien vainqueur des 500 miles d'Indianapolis en 2013, Ndlr). Il y a beaucoup de pilotes brésiliens présents cette année comme Nelson Piquet Jr et Bruno Senna . Je suis évidemment très heureux de collaborer avec Jan Lammers (victorieux au Mans en 1988 avec Jaguar, Ndlr). C'est grâce à lui que j'ai commencé en Formule Opel aux Pays-Bas quand j'avais 16 ans. Le retrouver au Mans après toutes ces années, ça fait un peu bizarre... Je viens aussi observer les détails de l'univers de l'endurance. J'étais venu à une seule reprise au Mans auparavant, pour assister à une course de Formule 3000 sur le circuit Bugatti".
Q: Quel objectif votre équipe s'est-elle fixé pour la course ce week-end ?
R: "J'ai roulé à Monaco et Indianapolis mais, comme pour beaucoup de pilotes, Le Mans a toujours été un rêve que j'espérais pouvoir atteindre. Au Brésil, cette course a une aura particulière. Donc je suis déjà content d'être là, même si ce n'est pas facile ici pour les débutants comme moi. Concernant la course, la voiture est très rapide, peut-être un peu trop, dans les lignes droites où j'ai été surpris de dépasser les 340 km/h, mais elle manque d'appuis dans certaines courbes, ce qui nous oblige à y être très prudents. Nous sommes en retard de quelques secondes au tour par rapport aux Oreca, donc on n'a pas le choix, il va falloir se concentrer sur la régularité et la fiabilité. Nous avons mis en place des réglages pour améliorer le comportement de notre Dallara dans les virages les plus serrés".