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© AFP/NICK LAHAM
Le Français Sébastien Bourdais dans les stands lors du Grand Prix d'Alabama comptant pour le Championnat IndyCar, le 10 avril 2013 à Birmingham
Le Français Sébastien Bourdais est l'inattendu leader du Championnat IndyCar après sa 2e place dans le Grand Prix de Long Beach dimanche, et il ne veut pas s'arrêter là: "On veut créer la surprise aussi souvent que possible", a-t-il espéré.
QUESTION: après votre victoire à St Pétersburg (Floride) le mois dernier, êtes vous surpris par cette 2e place dans la deuxième course de la saison ?
REPONSE: "Cette course-là, je ne la voyais pas comme ça très franchement ! Pour nous, ça a été un week-end très étrange. Quelque chose n'allait pas avec l'auto pendant les qualifications mais elle avait l'air rapide. J'étais un peu réticent à faire des changements. Les +ingés+ emmènent la voiture là où tu leur suggères et c'est vrai que j'étais indécis (...) Tu te dis que ça ne va pas être simple. Mais au fur et à mesure, les pièces du puzzle se sont mises en place. On a joué de nos forces, économisant de l'essence tout en gardant un rythme acceptable. Ce n'est pas un hold-up mais bon, on va le prendre!".
Q: votre bon début de saison confirme les progrès de votre nouvelle écurie et surtout du moteur Honda par rapport à la saison dernière...
R: "Le moteur marche très bien, c'est clair. Il permet de sauver beaucoup d'essence sans perdre beaucoup de pointe de vitesse. Cela a été un facteur essentiel ce dimanche. Sur les petits circuits ovales, le package reste un petit peu en retrait. Mais ce ne sont que trois courses dans l'année. Il y a des moments où le kit Honda est plus efficace que l'autre (Chevrolet) et il y a des moments où ce n'est pas le cas. Honda a fait beaucoup d'efforts pour développer un kit aéro très performant et compétitif aux 500 miles (d'Indianapolis). On n'aura pas forcément la pointe de vitesse, mais ce n'est pas forcément ce qui te donne une victoire aux 500 miles".
Q: Vous n'aviez plus réussi un tel début de saison depuis 2007 lorsque vous dominiez la ChampCar, cela change-t-il les ambitions de Dale Coyne Racing, l'une des plus petites écuries du paddock ?
R: "Je ne veux même pas y penser. C'est juste super satisfaisant d'avoir monté cette histoire, parce que c'est quand même un peu mon bébé. C'est moi qui suis allé voir Dale. On essaie de construire quelque chose. Espérons que l'on puisse créer la surprise aussi souvent que possible. La chose difficile à anticiper, c'est notre constance. Les circonstances de course font que tu as des opportunités qui s'ouvrent, si tu fais une course solide et que l'équipe se débrouille bien. C?est ce qui s'est passé en ce début de saison".