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Le Britannique Lewis Hamilton , parti en pole position, a remporté deux fois le Grand Prix d'Italie de Formule 1, dimanche: sur la piste de Monza puis dans le bureau des commissaires, après enquête.
Hamilton, double champion du monde et leader du championnat, est parti en pole position et a terminé loin devant, comme prévu: 25 secondes d'avance sur l'Allemand Sebastian Vettel (Ferrari), 47 sur le Brésilien Felipe Massa (Williams).
Juste après l'arrivée, la direction de course a convoqué les responsables de Mercedes car la pression des pneus arrière d'Hamilton et Nico Rosberg , au départ "était inférieure à la pression minimum" recommandée par Pirelli (19,5 PSI), selon une mesure effectuée sur la grille.
"No further action" (pas de pénalité), a-t-elle finalement décidé et annoncé, vers 18h00, après avoir longuement enquêté sur la pression de ces pneus. "L'équipe a suivi la procédure prévue, supervisée par le manufacturier, afin que les pneus soient utilisés en respectant les normes de sécurité", a-t-elle expliqué.
C'est donc la 40e victoire d'Hamilton en F1, dont sept en 2015. Elle lui permet de repartir de Monza avec 53 points d'avance sur Rosberg qui a abandonné à trois tours de l'arrivée, moteur en feu, alors qu'il était troisième. Il a donc perdu 15 points précieux dans la course au titre.
Après 53 tours, en plein soleil et devant des milliers de +tifosi+ ravis, les places d'honneur, au pied du podium, ont été prises par l'autre Williams de Valtteri Bottas , 4e, et l'autre Ferrari de Kimi Räikkönen. Parti sur la première ligne, le Finlandais, champion du monde 2007, a complètement raté son départ et plongé au 18e rang.
- Vettel ému défend Monza -
Sur le podium de cette 12e manche du Championnat du monde, le réalisateur de cinéma George Lucas (Star Wars) a accueilli les trois premiers. Hamilton a enlevé sa casquette pour écouter l'hymne britannique et tout le monde a enfin pu voir ses cheveux désormais blonds platine.
A ses côtés, Vettel, ravi, était très ému par sa performance en combinaison rouge, dans une Ferrari, et par les milliers de +tifosi+ massés au pied du podium. "C'est la plus belle deuxième place de ma vie", a-t-il expliqué en conférence de presse.
Dopé par son 8e podium de l'année, Vettel a aussi pris la défense du GP d'Italie avec des mots très forts. L'épreuve, au calendrier de la F1 depuis 1950, est menacée à partir de 2017. Les organisateurs n'arrivent pas à trouver un accord financier pour prolonger leur contrat avec Bernie Ecclestone, le patron de Formula One Management (FOM).
classement "Si on nous enlève cette course, pour des raisons +merdiques+ d'argent, ce sera comme si on nous arrachait le coeur", a dit Vettel. Il était déjà très énervé fin août en Belgique quand, après sa crevaison, il avait qualifié de "lamentables" les pneus Pirelli de sa Ferrari.
C'était une belle journée de "commedia dell'arte", au soleil de Monza, et il y avait beaucoup de VIPs italiens dans le paddock, notamment Matteo Renzi, le chef du gouvernement italien, Sergio Marchionne, pdg de Fiat-Chrysler, et Flavio Briatore, ex-patron de Benetton et Renault en F1.
C'était la clôture de la saison européenne de F1, car les sept dernières manches auront lieu sur d'autres continents. Le prochain GP est prévu en nocturne, dans deux semaines à Singapour, et Hamilton arrivera en Asie avec deux victoires d'avance sur Rosberg. Un scénario idéal pour ne pas ressentir la pression dans la dernière ligne droite de cette saison 2015 qu'il domine. En route vers un 3e titre mondial qui lui tend les bras.
Plus de titres : 5 par Yoann Bonato (2017, 2018, 2020, 2021 et 2023). Copyright Sportquick/Promedi ... |