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© AFP/ANDREJ ISAKOVIC
La Ferrari de l'Allemand Sebastian Vettel
lors des essais libres du GP de Russie, le 29 avril 2017 sur l'Autodrome de Sotchi
Ferrari est plus que jamais de retour: pour la première fois depuis 2008, la Scuderia verra ses deux monoplaces partir en première ligne d'un Grand Prix dimanche en Russie, sur cet Autodrome de Sotchi qui était jusque-là le jardin de Mercedes.
Dans la cité balnéaire des bords de la mer Noire, jamais une autre écurie que l'allemande n'a mené en course. La marque au cheval cabré s'apprête toutefois à mettre fin à cette impressionnante série.
Sebastian Vettel , "au septième ciel" après la 47e pole de sa carrière, la deuxième seulement chez Ferrari, s'élancera aux côtés de son coéquipier finlandais Kimi Räikkönen.
Son chrono de 1 min 33 sec 194/1000 est le meilleur jamais réalisé sur la piste russe, preuve - s'il en fallait encore - que les monoplaces version 2017 sont bien plus rapides que leurs aînées.
"Nous sommes devant et c'est une bonne chose, une grande réussite, a réagi l'Allemand. Nous sommes parvenus à améliorer la voiture pour cette course. Ca sera serré demain (...) Nous allons essayer de continuer sur cette lancée."
- 'Nous travaillons très dur' -
Avec l'autre Finlandais Valtteri Bottas et le Britannique Lewis Hamilton en troisième et quatrième positions (à respectivement un peu moins d'1/10 et de 6/10 de Vettel en Q3), les Flèches d'argent peuvent voir rouge. Et pas seulement au sens littéral.
Avant samedi, elles restaient sur trois pole positions et trois victoires en autant d'éditions depuis le premier rendez-vous russe en 2014 et n'avaient plus cédé la pole depuis le GP de Monaco en mai 2016. Dimanche, ce sera aussi la première fois en trente-et-une courses qu'aucune des deux monoplaces allemandes ne figurera en première ligne.
Après des essais libres dominés par Ferrari, on pouvait se demander si Mercedes ne bluffait pas. La réponse est non: suite à un vendredi en retrait, elle n'est pas parvenue à renverser la tendance pour s'offrir sa quatrième pole cette saison.
Il va maintenant falloir s'employer pour empêcher la Scuderia et Vettel de prendre le large au Championnat du monde, dont Mercedes est triple tenante du titre pilotes et constructeurs.
Pour rappel, Ferrari compte pour l'heure trois points d'avance. Hamilton, qui a joué aux chaises musicales avec l'Allemand entre la première et la deuxième place dans les trois premières manches, accuse lui sept points de retard.
© AFP/Kun TIAN, Jonathan STOREY
Le Grand Prix de Russie de F1
"Nous travaillons très dur pour amener la voiture au niveau où elle doit être", assure le candidat à une quatrième couronne mondiale. "Je ne peux qu'espérer que ce sera une course entre nous quatre demain."
- Belle performance de Massa -
A noter aussi la belle performance samedi du vétéran de Williams Felipe Massa , qui a fait jeu égal avec les Red Bull. Le Brésilien prendra le départ en troisième ligne juste derrière l'Australien Daniel Ricciardo et devant le Néerlandais Max Verstappen , suivi lui de l'Allemand Nico Hülkenberg pour Renault.
Le novice français de Force India Esteban Ocon s'est pour sa part hissé pour la première fois de sa carrière en Q3 et partira de la dixième place sur la grille, aux côtés de son coéquipier mexicain Sergio Pérez.
"Une sixième place finale, ce serait un Grand Prix parfait mais c'est possible", croit-il, ambitieux, après avoir terminé dixième à trois reprises cette saison.
Pas d'éclaircie, en revanche, pour Romain Grosjean , en délicatesse avec sa monoplace depuis le début du week-end. Le pilote Haas a signé le 20e et dernier temps des qualifications. Il partira toutefois 19e, le Belge de McLaren-Honda Stoffel Vandoorne ayant écopé d'une pénalité rédhibitoire de quinze places.
Le coéquipier espagnol de ce dernier, Fernando Alonso , a lui rendez-vous en huitième ligne avec un objectif: amener sa monoplace à l'arrivée pour la première fois cette saison.
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