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© AFP/DIMITAR DILKOFF
Le Luxembourgeois Gérard Lopez, alors propriétaire de Lotus Renault pose devant le stand de l'écurie au Nürburgring lors du GP d'Allemagne, le 24 juillet 2011
L'homme d'affaires Gérard Lopez, en passe de racheter le club de Lille (L1), a affirmé à l'AFP que son passage entre 2011 et 2015 à la tête de l'écurie de Formule 1 Lotus, finalement revendue pour un euro symbolique à Renault, n'était "pas un fiasco".
"Mon passage chez Lotus n'était pas un fiasco. On a repris l'écurie en investissant 40 millions d'euros en rachat de dettes et on a sauvé 450 jobs. L'écurie n'avait pas de sponsors et on en a attiré beaucoup", notamment Unilever, Coca-Cola et Microsoft, a expliqué à l'AFP l'Hispano-Luxembourgeois.
"Mais alors qu'on arrivait à un équilibre opérationnel, les coûts ont explosé et les sponsors sont partis. On aurait pu fermer mais on a décidé de vendre pour sauvegarder 540 emplois. L'écurie n'avait pas de dettes envers ses fournisseurs quand on a revendu à Renault. Il y avait 130 millions d'euros de dettes mais envers les actionnaires", a-t-il ajouté.
M. Lopez, en passe de racheter le Losc pour une enveloppe globale de quelque 80 millions d'euros, a également démenti des impayés de salaire.
"Les salaires ont toujours été payés. Contrairement à ce que j'ai lu, Bernie Ecclestone (grand argentier de la F1) n'a pas sorti de l'argent de sa poche pour payer les salaires. Il a versé les droits télé auxquels Lotus avait droit et cet argent a été en partie utilisé pour payer les salaires", a-t-il précisé.
Gérard Lopez avait repris en 2011 l'écurie Renault, rebaptisée Lotus. Il avait alors fait sortir de sa retraite Kimi Räikkönen, champion du monde 2007, et réussi à terminer deux fois au quatrième rang mondial, en 2012 et 2013, derrière les écuries de pointe (Red Bull, Ferrari, Mercedes).
Puis tout s'est gâté assez vite: le taciturne et très populaire Räikkönen est retourné chez Ferrari, les moteurs français sont devenus moins performants...
Après six mois de négociations, il a alors revendu l'écurie sans dettes à Renault fin 2015 pour un euro symbolique.
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