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Lewis Hamilton (Mercedes), déjà trois fois vainqueur à Montréal, sur l'un de ses circuits préférés, a une double revanche à prendre cette semaine au Grand Prix du Canada, un an après son abandon en 2014 et 15 jours après une troisième place frustrante au GP de Monaco.
"Je crois que tout a été dit sur Monaco. C'était une grosse déception, pour moi et pour l'équipe, mais je veux rebondir et je ne peux pas rêver mieux que Montréal. Courir sur ce circuit est fantastique, la ville est très amusante et le public vraiment enthousiaste", résume le double champion du monde anglais.
"Je n'ai pas toujours eu beaucoup de chance ici (trois abandons), mais quand j'ai fini la course j'ai toujours été sur le podium. J'ai de beaux souvenirs, comme ma première victoire en F1 (en 2007, l'année de ses débuts, ndlr). Je sais que j'ai la voiture pour gagner encore donc je n'aurai pas d'autre objectif", ajoute le leader du championnat. Son avance sur Nico Rosberg a fondu au soleil de Monaco : plus que dix points (126 à 116), et 3-2 au nombre de victoires.
Pour gagner à Montréal, Hamilton va devoir repousser les assauts éventuels de son coéquipier chez Mercedes, en pleine réussite : deux victoires d'affilée, en Espagne et à Monaco, pour la première fois de sa carrière en F1. "Lucky Nico" a bien profité, en Principauté, d'un passage au stand d'Hamilton, en fin de course, qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Il reste lucide, et confiant.
"Le week-end de Monaco a aussi montré que j'ai encore besoin d'élever mon niveau dans la bagarre de cette année. La saison est encore longue et tout est possible. Le Canada n'était pas une course facile pour nous l'an dernier, mais c'était excitant. Il va falloir éviter les pièges, les fans vont se régaler", prévoit l'Allemand.
- Ricciardo revient... -
Quand on regarde le palmarès du GP du Canada depuis dix ans, il y a une majorité de champions du monde... et deux exceptions à la règle : le Polonais Robert Kubica en 2008, le jour de sa seule victoire en F1, Daniel Ricciardo l'an dernier, au tout début de son ascension météorique. Comme Hamilton, le souriant Australien est donc ravi de revenir sur la scène de sa première victoire en F1.
"Gagner ici fait que j'aime encore plus ce circuit, mais je l'aimais déjà dès mon premier tour ici, dans une Toro Rosso. Je me souviens que je suis rentré au stand en me disant : +quel circuit+, alors que j'avais seulement fait un tour d'installation. C'est une piste sur laquelle on s'amuse beaucoup, on peut sauter d'un vibreur à l'autre, c'est comme si on se retrouvait dans un kart".
"Si l'on devient trop agressif, on se retrouve tout près du mur. Il y a beaucoup de risques, mais ça fait monter l'adrénaline, surtout quand 100.000 fans sont en train de crier. C'est juste +mega+", ajoute le pilote Red Bull. Il va pouvoir compter à Montréal sur un moteur Renault en progrès, après un début de saison délicat pour la marque française.
Le circuit Gilles Villeneuve , posé sur l'Ile Notre-Dame, est justement un circuit de moteurs, avec beaucoup de freinages brutaux et d'accélérations violentes. Pour les mêmes raisons, il est aussi très exigeant pour les pneus, ce qui incite parfois des pilotes à oser des stratégies audacieuses, avec des fortunes diverses.
Comme en plus la météo est souvent incertaine sur le fleuve Saint-Laurent, tout est vraiment possible à Montréal, y compris une grosse surprise dimanche. Les candidats au jackpot seront nombreux, tout près du Casino de Montréal. Un autre point commun avec Monaco, qui n'a sûrement pas échappé à "Lucky Nico".
Plus de titres : 5 par Yoann Bonato (2017, 2018, 2020, 2021 et 2023). Copyright Sportquick/Promedi ... |