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© AFP/Tom Gandolfini
Le pilote britannique Lewis Hamilton
après avoir obtenu la pole position du GP d'Allemagne le 6 juillet 2013 au Nurburgring
Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) partira en pole position dimanche au Grand Prix d'Allemagne, comme dimanche dernier à Silverstone, et devra surveiller à côté de lui la Red Bull de l'Allemand Sebastian Vettel , leader du championnat du monde.
En toute fin de séance, sur un Nürburgring ensoleillé, Hamilton a réussi un tour canon en 1 minute 29 secondes et 398/1000, soit un dixième de mieux que Vettel, pour signer sa 29e pole position en F1, la troisième depuis son arrivée chez Mercedes, cet hiver, en provenance de McLaren.
"C'est un privilège de piloter pour Mercedes et c'est un circuit fantastique, un grand classique", a réagi, à chaud, un Hamilton victorieux lors du dernier passage de la F1 sur ce circuit allemand, en 2011, et vainqueur aussi en 2008 à Hockenheim, sur la route de son titre mondial.
Le Britannique qui égale avec 29 "pole" l'Argentin Juan Manuel Fangio , était d'autant plus ravi qu'il avait eu du mal à trouver les bons réglages sur sa "Flèche d'Argent" jusqu'aux derniers essais libres, samedi matin, dominés par Vettel, et que son coéquipier Nico Rosberg , souvent en haut de la feuille de chronos depuis vendredi matin, semblait plus capable de viser la "pole", devant son public.
Rosberg a été le grand battu de ces qualifications car il est resté dans son stand à la fin de la Q2, au lieu de ressortir pour améliorer son chrono. "Une erreur stratégique", a admis son équipe, qui lui a valu le 11e temps de la Q2, pour 10 heureux élus. Il n'a donc pas pu participer à la chasse à la pole position, en Q3.
© AFP/PATRIK STOLLARZ
Le pilote britannique Lewis Hamilton
au volant de sa Mercedes pendant les qualifications du GP d'Allemagne de F1 le 6 juillet 2013 au Nurburgring
Vettel jamais vainqueur à domicile
"La pole position, c'est la meilleure place, mais on a déjà fait de bonnes courses en partant ailleurs sur la grille", a souri Vettel, 26 ans depuis mercredi. Le triple champion du monde en titre n'a encore jamais remporté de Grand Prix de F1 en juillet ou à domicile, que ce soit au Nürburgring ou à Hockenheim.
Vettel a dû abandonner à Silverstone, boîte de vitesses en panne, mais il est le principal bénéficiaire des gros progrès de Mercedes, et surtout de la répartition des points entre Rosberg et Hamilton qui n'arrêtent pas de prendre des points à Ferrari. Il y a peu de chances que cette tendance s'inverse.
Rosberg a déjà gagné deux fois cette saison (Monaco, Silverstone) et Vettel trois fois (Malaisie, Bahreïn, Canada), alors qu'Hamilton attend toujours sa première victoire sous les couleurs de Mercedes. En revanche, l'égalité est désormais parfaite entre les trois principaux acteurs de cette saison 2013: trois pole positions chacun, en neuf manches.
Les deux Red Bull de Vettel et de l'Australien Mark Webber , auteur du 3e temps, ont devancé en Q3 les deux Lotus du Finlandais Kimi Räikkönen, 4e temps, et du Français Romain Grosjean , 5e temps, devant l'Australien Daniel Ricciardo (Toro Rosso), 6e et toujours aussi efficace en qualifications dans une monoplace de plus en plus performante.
Fernando Alonso (Ferrari), auteur du 8e chrono de cette Q3, en pneus medium, derrière son coéquipier Felipe Massa , 7e, a visiblement fait l'impasse sur ces qualifications, en prévision de la course. L'Espagnol partira de la 4e ligne, devant Jenson Button (McLaren) et Nico Hülkenberg (Sauber) qui n'ont même pas essayé de faire un bon temps en Q3.
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