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Romain Grosjean , natif de Genève, est cette saison le seul pilote français en Formule 1, alors il souhaite "mettre le drapeau le plus haut possible", grâce notamment aux qualités de sa nouvelle Lotus E23 Hybrid.
Jeudi, à la veille des premiers essais libres du Grand Prix d'Australie, le Franco-Suisse a décrit ses sentiments lors de cette "rentrée des classes: on a un peu de stress, car on va voir le niveau de performance de chacun. La vraie réponse, ce sera la +qualif+ (les qualifications samedi, ndlr), mais le vendredi soir on aura déjà une petite idée", prévoit Grosjean.
Alors qu'il avait terminé septième du Championnat du monde en 2013, le pilote Lotus a vécu une saison 2014 désastreuse, principalement pour des raisons techniques: 14e du championnat, avec huit points. Depuis, son écurie a changé de motoriste, troquant ses Renault pour des Mercedes, les meilleurs du plateau. Du coup, "l'humeur est bien meilleure, et les objectifs plus élevés".
"Quand on revient du désert, le premier objectif c'est d'être dans les points, puis le Top 5, puis le podium. Il faut prendre les choses étape par étape, c'est le meilleur moyen d'y arriver. On a un package moteur-châssis qui fonctionne bien, et surtout on sait sur quels points on peut s'améliorer, comment et où travailler".
Les essais hivernaux ont été encourageants, surtout la première session de Barcelone conclue par le meilleur chrono de la semaine pour Grosjean. "On a fait plus de kilomètres que l'an dernier, alors on arrive mieux préparés sur la première course de l'année, avec une voiture fiable et constante".
- 'Une voiture que j'aime piloter' -
C'est la principale satisfaction de l'hiver, pour Grosjean: "On a une voiture que j'aime piloter, elle répond bien aux changements (de réglages). Elle est plus proche, dans le style de pilotage, de celle de 2013", une monoplace qui lui avait permis de monter six fois sur le podium.
"Elle est saine et on peut la pousser plus près de la limite, s'amuser, faire des petites glissades. Ca me donne du plaisir et je retrouve le sourire sous le casque", ajoute le pilote Lotus, à peine perturbé par le changement de motoriste.
"Ca fait un petit peu bizarre, car je connais cette équipe depuis 2009, quand elle s'appelait Renault F1. Mais le travail est assez similaire, car les ingénieurs moteur posent les mêmes questions, sur la facilité de conduite et les petits problèmes qu'on peut avoir. Il y a des choses un peu différentes, mais ça va très vite. Le plus compliqué, c'était le changement des noms des boutons".
Les changements les plus importants ont eu lieu au niveau de l'usine d'Enstone, près d'Oxford, car Lotus F1 est née du rachat de Renault F1, basée aussi à Viry-Châtillon (près de Paris), par le fonds d'investissement Genii Capital: "Il y avait beaucoup de liens électroniques entre Viry et Enstone. On garde de super contacts avec les gens de Renault, on espère qu'ils vont revenir rapidement au meilleur niveau".
Quant à son statut de seul pilote français en F1, à la suite de l'accident de Jules Bianchi au Japon et de l'embauche de Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) comme pilote d'essai de la Scuderia Ferrari, Grosjean le Franco-Suisse n'en fait pas une montagne.
"J'ai 400 personnes qui travaillent à fond pour me donner une bonne voiture et j'ai aussi envie de faire plaisir à mes sponsors et à mes supporteurs. Ca fait un peu bizarre d'être le seul Français, mais ça donne encore plus envie de mettre le drapeau le plus haut possible".
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