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Cyril Despres enfourche sa Yamaha lors de la 2e étape du Dakar-2014 entre San Luis et San Rafael le 6 janvier 2014
L'un des grands favoris du Dakar-2014 dans la catégorie motos, le Français Cyril Despres, a connu une journée noire mercredi dans la 4e étape de la 36e édition du rallye, victime d'une panne qui l'a rétrogradé de la 2e à la 6e place au général.
C'est l'Espagnol Juan Pedrero (Sherco) qui a remporté cette étape, disputée entre San Juan et Chilecito, au pied de la cordillère des Andes.
Despres (Yamaha), cinq fois vainqueur du Dakar, a dû s'arrêter plus d'une demi-heure à la fin de la section chronométrée. Il a pu repartir, mais est sorti de la spéciale à 42 min 09 sec de Pedrero.
Au général, il pointait à la 6e place, à 41 min 17 sec du leader, l'Espagnol Joan Barreda (Honda).
A l'arrivée, le Français a expliqué qu'une panne électrique s'était déclarée à 9 km de la fin de la spéciale: "mon support d'Iritrack (système de positionnement) s'est cassé, il a endommagé le circuit électrique" et la moto s'est arrêtée, j'ai du bricoler pour réparer".
La première partie de cette étape marathon "était très belle, a-t-il dit, avec des sommets enneigés en arrière-plan. Tout se passait bien, j'étais en tête au km 170".
"Je ne suis pas découragé. Le jour où je baisse les bras, il faut que je rentre chez moi, a ajouté le quintuple vainqueur du Dakar. C'est un gros contretemps mais dans sports mécanique, il y a mécanique. J'aime cette course et, sauf erreur, il reste quelques étapes jusqu'à l'arrivée à Valparaiso", le 18 juillet.
Un peu plus tôt, son team manager, Alexandre Kowalski, avait déclaré que Despres avait connu un "souci électrique, probablement un fusible".
"Chaque jour est un nouveau jour, avait-il indiqué, et personne n'est à l'abri d'un pépin. On ne baisse pas les bras. Il reste 10 jours de course et il va encore se passer des choses. On va voir s'il y a des mesures à prendre".
La situation est infiniment plus triste pour le Britannique Sam Sunderland, vainqueur de la deuxième étape, qui a quitté la course après avoir cassé le moteur de sa Honda.
Le "Matador" aux commandes
Contrairement aux autos, les motos disputaient mardi et mercredi une "étape marathon", c'est-à-dire sans assistance. Elles ne sont pas revenues à San Juan mardi soir mais ont passé la nuit dans la montagne, dans le village de Barreal, au nord de l'Aconcagua (6962 m), le plus haut sommet de la cordillère des Andes.
Malgré un parcours raccourci en raison de pistes défoncées par les pluies, les deux roues n'avaient donc pas droit à l'assistance habituelle, seulement à celle de leurs "porteurs d'eau", les seconds couteaux au service de leurs leaders en cas de pépin.
Cette étape représentait en outre un défi physique important pour les motards, qui ont parcouru une cinquantaine de kilomètres à plus de 4.000 m (jusqu'à 4.300 m).
C'était la première fois qu'une spéciale du Dakar montait aussi haut pour les motos.
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Le pilote espagnol Carlos Sainz
au volant de sa Buggy lors de l'étape San Rafael-San Juan le 7 janvier 2014
Chez les autos, la 4e étape a été dominée par l'Espagnol Carlos Sainz (buggy SMG), devant le Français Stéphane Peterhansel (Mini) et le Qatari Nasser Al-Attiyah (Mini).
A l'attaque de bout en bout, Sainz -alias le Matador- a signé une 26e victoire d'étape depuis ses débuts dans le Dakar et personne n'a été en mesure de suivre son rythme. Il a remporté l'étape devant Peterhansel et s'est adjugé la première place au classement général provisoire.
"Peter", épargné par la malchance qui l'avait frappé mardi avec une rafale de six crevaisons, était toujours à la 5e place au général mercredi soir, à 18 min et 10 sec de Sainz.
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