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La 84e édition des 24 Heures du Mans a repris au 264e tour, dimanche à 07h45 (05h45 GMT), après vingt minutes de neutralisation par la voiture de sécurité, à la suite d'une série de sorties de piste obligeant les commissaires à intervenir.
Au moment de la neutralisation, la Toyota TS050 Hybrid de Stéphane Sarrazin, la N.6, menait toujours le bal, devant l'autre Toyota de Kazuki Nakajima , la N.5, et la Porsche 919 Hybrid de Neel Jani, partie en pole position.
Mais les deux Toyota ont profité de la neutralisation pour passer au stand de la marque japonaise et la Porsche N.2 est donc repassée en tête, brièvement, car elle s'est ensuite arrêtée à son tour.
En 17 heures de course, il y a déjà eu 30 changements de leader et les trois premiers étaient regroupés en moins de deux secondes, à 8h00 du matin (06h00 GMT). Le duel s'annonçait somptueux jusqu'au drapeau à damier, dimanche à 15h00 (13h00 GMT).
Les deux Audi de Loïc Duval et Marcel Fässler étaient en effet décrochées, respectivement 4e à deux tours et 5e à 12 tours des leaders.
En LMP2, Alpine a bien géré sa nuit et menait au petit matin, avec la N.36 de Nicolas Lapierre et Stéphane Richelmi, mais a perdu la N.35 avant la neutralisation, quand Nelson Panciatici a tiré tout droit à la première chicane de la ligne droite des Hunaudières, détruisant le côté droit de son proto bleu.
La voiture de sécurité était déjà intervenue trois fois: d'abord en début de course, pendant 50 minutes, pour un départ au ralenti, sur piste détrempée et avec une visibilité trop faible; puis du 135e au 139e tour, de 23h30 à 23h50, (21h30 à 21h50 GMT) plusieurs GT étant bloquées au même moment dans des bacs à gravier. Et encore pendant une demi-heure sur le coup d'une heure du matin.