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Bradley Wiggins , vainqueur du TOUR DE FRANCE 2012 et champion du monde du contre-la-montre, entame au Qatar sa dernière demi-saison sur route avec PARIS-ROUBAIX en tête, avant de renouer avec la piste sur laquelle il a débuté sa carrière.
Aucune nostalgie dans les mots du Britannique à l'heure d'évoquer la perspective de ses dernières courses avec Sky, l'équipe de tous ses plus grands succès qu'il a rejointe en 2010. "Il me semble que c'est le bon moment pour passer à autre chose. J'ai tout fait, j'ai connu beaucoup de succès avec cette équipe", estime-t-il, se félicitant de "partir en étant encore parmi les meilleurs, et champion du monde."
Wiggins a remporté 25 de ses 37 victoires au sein de l'équipe britannique. Sa saison 2012, ponctuée notamment d'un triomphe dans la Grande Boucle et d'un titre olympique du contre-la-montre, à domicile à Londres, reste la meilleure de sa carrière.
Mais avant de quitter le peloton, le Britannique de 34 ans aimerait ajouter une ligne supplémentaire à son palmarès, à l'occasion d'une classique légendaire, PARIS-ROUBAIX (le 12 avril), qui marquera la fin de son contrat avec Sky. "C'est la dernière (course), celle où j'ai été bon l'an dernier (9e), celle que je préfère. J'adorerais faire quelque chose là-bas, confie-t-il à l'AFP. Mais tout le monde veut gagner, tout le monde en rêve..."
C'est avec cet ultime objectif sur route à l'esprit qu'il a pris la décision de se frotter aux routes plates du Qatar, souvent balayées par le vent et propices aux bordures. "C'est une de ces courses horribles à faire et personne n'aime vraiment ça, lâche-t-il avec franchise. Mais pour les classiques, c'est la meilleure préparation, parce que c'est tellement difficile."
- Record de l'heure et Rio-2016 -
Wiggins a été servi en difficultés durant les deux premiers jours de l'épreuve. Piégé dimanche dans une cassure décisive du peloton à l'approche de l'arrivée, il a été secoué lundi au cours d'une journée marquée par une tempête de sable et des bordures en série, qui l'ont relégué loin au général (94e à 10 min 01 sec). Pas de quoi le tracasser pour autant.
"Ca ne va pas m'empêcher de dormir !, lance-t-il. Je me sens plutôt bien. Ma priorité, c'est vraiment de ne pas me blesser, de courir à fond dès que j'en ai l'occasion, et d'en ressortir en forme pour les prochaines courses."
Le mois d'avril écoulé, il sera temps pour le Britannique de renouer avec ses premières amours, la piste, pour laquelle il reconnaît un penchant. "J'aime la piste. J'ai commencé à courir sur piste quand j'avais douze ans. J'ai passé mes quinze premières années à y courir, se souvient-il. La route, ce n'est pas si agréable qu'on imagine !"
Le premier Britannique vainqueur du TOUR DE FRANCE, avant Christopher Froome , commencera par s'attaquer au record de l'heure en juin. Puis, il se consacrera à la préparation des jeux Olympiques de Rio en 2016.
En attendant, Wiggins, de retour sur le Tour du Qatar pour la première fois depuis 2011, a une tunique arc-en-ciel de champion du monde, obtenue en septembre dernier, à honorer lors du contre-la-montre de 10,9 km au programme de la troisième étape mardi.