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Cette course fait partie des courses dites "classiques" avec Milan-San Remo, GAND-WEVELGEM, PARIS-ROUBAIX, TOUR DES FLANDRES, Flèche Wallone et l'AMSTEL GOLD RACE. Ces sept classiques se déroulent entre le mi-mars et le fin avril. Débutant par Milan-San Remo et terminant par Liège-Bastogne-Liège est donc la dernière classique du printemps. Née en 1892, un an après Bordeaux-Paris qui n'a plus lieu depuis 1987, Liège-Bastogne-Liège est devenue la véritable 'Doyenne des Classiques'.
"Une Classique est une course reconnue par tous pour leur valeur historique et culturelle, la richesse de leur palmarès et les spécificités de leur parcours."
Bastogne est une ville qui se trouve à environ 90 km au sud de Liège, près de la frontière luxembourgeoise. L'itinéraire de la course traverse donc le massif de l'Ardenne dans lequel l'Ourthe et ses affluents ont creusé de profondes vallées.
Créée le 29 mai 1892 par le Pesant Club Liégeois et le Liège Cyclist Union de Belgique (premier vainqueur : le belge Léon Houa qui s'imposa deux autres fois de suite, en 1893 et 1894), c’est la 'Doyenne des Classiques' (d'ailleurs son prénom) et aussi l’une des courses les plus convoitées et les plus exigeantes à cause de son tracé long (plus de 250 km) et accidenté. Elle se déroule en Belgique dans le massif des Ardennes (Province de Luxembourg et Province de Liège) et a une longueur d’environ 260 km avec une succession de douze côtes à franchir (3 dans la province de Luxembourg et 9 dans la province de Liège) dont le redoutable "Mur de Stockeu" près le village de Stavelot dans le Province de Liège d’une longueur de 1,1 km (pente moyenne 12,5%, max. 21%) et depuis l’édition 2008, la mythique 'Redoute' longue de 2,1 km avec une pente à 8,4% de moyenne et la Roche aux Faucons (pente moyenne 9,9%) située à 19 km de l’arrivée, la ville d'Ans. Depuis 1990, l'arrivée de la course se situe sur les hauteurs du faubourg d'Ans (avec la côte de Saint-Nicolas à franchir) et non plus dans le centre de Liège.
Considéré comme étant la Classique printanière la plus exigeante et vallonnée, il faut à la fois savoir grimper, rouler et sprinter pour inscrire son nom au palmarès de cette course.
A savoir :
- la côte de la Redoute (ou fort), la plus célèbre, est l'endroit où a eu lieu la bataille de 1794 entre les troupes impériales et les républicains français. C'est la côte la plus dure avec une pente moyenne de 8,5 %.
- le col du Rosier est le plus long du parcours (4,4 km).
- la côte de Saint-Nicolas (longueur 1 400 m, dénivelé 106 m, pente moyenne 7,6%) à 6,5 km de l'arrivée est la plus pavoisée.
- sur le Mur de Stockeu on trouve un monument dédié à la gloire d' Eddy Merckx
, cinq fois vainqueur de l'épreuve.
A noter que les deux premières éditions, 1892 et 1893, étaient réservées aux amateurs (toutes ont eu le même vainqueur, le Belge Léon Houa).
On a célébré la 100eme édition en avril 2014 sur une distance de 263 km. Trois côtes ont fait leur retour après quelques années d'absence : la Vecquée, les Forges et la Roche aux faucons. Trois autres disparaissent : le Rosier, le Maquisard et le Mont-Thieux. Pour célébrer les 100 ans de la course, le départ a été donné par le Roi des Belges.
La 106eme édition a été déplacée d'avril à 4 octobre 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. Les coureurs avaient 257 km à parcourir.
La 110eme édition a eu lieu le 21 avril 2024 sur une distance de 254,5 km avec le retour de la côte des Forges entre la Redoute et la Roche-aux-Faucons.
Prize money : 20 000 euros pour le vainqueur, 10 000 euros pour le 2eme, 5 000 euros pour le 3eme....
Une course féminine se dispute le même jour.
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