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Le Mouvement pour un cycliste crédible (MPCC) a mis en cause mercredi l'équipe Bardiani dont un coureur aligné au Giro aurait dû, selon ses règles internes, être écarté des compétitions en raison d'un cortisol trop bas.
Un test effectué le 8 mai à la veille du départ du Giro a révélé "une cortisolémie anormalement basse pour l'un de ses coureurs", a expliqué le MPCC qui a demandé, en vain, à l'équipe italienne d'appliquer un arrêt de toute compétition de huit jours.
Le directeur sportif de l'équipe italienne, Roberto Reverberi, a affirmé mercredi que le coureur en question a pris le départ du Giro en présentant des valeurs parfaitement en règle pour l'Union cycliste internationale (UCI).
La formation a ajouté que, lors d'un autre test effectué le lendemain, jour du contre-la-montre par équipes, "toutes les valeurs étaient normales".
Le MPCC a estimé, dans un communiqué, que "les explications fournies par l'équipe Bardiani n'étaient pas suffisantes pour justifier le maintien de ce coureur en course" et a invité son manager devant le conseil d'administration du MPCC prévu le 8 juin à Lyon.
Une cortisolémie effondrée, synonyme d'insuffisance surrénale, est généralement due à l'utilisation d'un médicament de type corticoïde.
Le MPCC, qui se veut en pointe dans l'antidopage, a mis en place des règles plus strictes que celles du code mondial antidopage sur l'usage des corticoïdes.
Avant le départ de Sanremo, l'équipe néerlandaise Lotto NL, elle aussi membre de ce mouvement, avait retiré de la course le Néo-zélandais George Bennett, pour une raison identique.
Selon le MPCC, un total de 263 contrôles de cortisolémie ont été réalisés depuis le début de l'année sur le peloton professionnel, soit à l'initiative de MPCC (128) soit de l'UCI (135 au Giro).
L'équipe Bardiani, qui évolue en deuxième division (Continental Pro), a gagné mardi la 10e étape du Giro, grâce à l'Italien Nicola Boem.