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© AFP/Luk Benies
Le vainqueur de l'édition 2013 du Tour d'Italie, l'Italien Vincenzo Nibali
, le 26 mai 2013 à l'arrivée à Brescia
Le Giro 2014, qui partira le 9 mai de la lointaine Irlande du Nord (Belfast) pour se conclure le 1er juin à Trieste, multipliera les arrivées au sommet mais devrait être plus "humain", selon ses organisateurs.
Le parcours de la 97e édition, présenté lundi à Milan, comportera 9 arrivées en altitude, dont cinq en haute montagne. Mais les difficultés interviendront surtout en fin d'étape, a souligné le directeur de course Mauro Vegni.
"C'est un parcours nerveux comme le veut le cyclisme moderne", a estimé Pier Bergonzi, l'un des responsables du journal (Gazzetta dello Sport) du groupe organisateur (RCS). Avec le souci affiché de soigner la récupération pour les coureurs qui auront une journée de repos supplémentaire pour digérer le transfert aérien de Dublin, terme d'un séjour initial en forme de trait d'union entre l'Irlande du Nord et l'Eire.
Le tracé italien remonte ensuite vers le nord sans escamoter la moyenne montagne qui constitue l'épine dorsale de la péninsule. Après un contre-la-montre de 46,4 kilomètres dans les vignobles prestigieux du Piémont (12e étape), il attaque les cols alpestres à la fin de la deuxième semaine et rend hommage, en arrivant à Oropa (14e étape) et Montecampione (15e étape), au grimpeur italien Marco Pantani , décédé voici dix ans. Deux sites où s'était illustré le Pirate, dernier Italien à avoir gagné le TOUR DE FRANCE (1998).
5000 m de dénivelé en moins
Dans sa troisième semaine, la course rose reprend le tracé de l'étape du Val Martello qui avait été annulée en mai dernier à cause de la neige (par le Gavia et le Stelvio). Elle passe par les Dolomites (refuge Panarotta) et met en scène un spectaculaire contre-la-montre en côte sur les pentes du Monte Grappa, théâtre d'affrontements meurtriers pendant la Première guerre mondiale. Avant l'apothéose du Monte Zoncolan, l'une des ascensions les plus dures d'Italie, à la veille de l'arrivée à Trieste.
"C'est un Giro plus humain mais qui n'est pas plus facile", a estimé son dernier lauréat, l'Italien Vincenzo Nibali , l'un des coureurs venus assister à la cérémonie milanaise (avec Evans, Valverde, Quintana, A. Schleck, Basso et Scarponi notamment).
"Sur la carte, c'est un parcours pour un coureur complet", a ajouté le Sicilien. "Le jour-clé pourrait être le chrono de Barolo (12e étape). Celui qui fera la différence pourra gérer la dernière semaine".
"Par rapport à la précédente édition, il y aura 5000 mètres de dénivelé en moins", a confirmé Mauro Vegni. "Mais ce ne sera pas un Giro moins dur".
Les principales difficultés (entre parenthèses, l'arrivée de l'étape):
8e étape (Montecopiolo):
Montecopiolo: 18,8 km à 6,3 % (1235 m)
9e étape (Sestola):
Passo del Lupo, Sestola: 10,7 km à 5,7 % (1528 m)
14e étape (Oropa):
Bielmonte: 18,3 km à 6,2 % (1482 m)
montée d'Oropa: 11,8 km à 6,2 % (1142 m)
15e étape (Montecampione):
Plan di Montecampione: 18,6 km à 7,8 % (1665 m)
16e étape (Val Martello):
Passo di Gavia: 16,5 km à 8 % (2618 m)
Passo dello Stelvio: 21,7 km à 7,2 % (2758 m)
Val Martello: 22,3 km à 6,4 % (2051 m)
18e étape (refuge Panarotta, Valsugana):
Passo di San Pellegrino: 11,8 km à 6,4 % (1918 m)
refuge Panarotta: 15,8 km à 7,9 % (1760 m)
19e étape (Monte Grappa):
Monte Grappa: 19,3 km à 8 % (1712 m)
20e étape (Monte Zoncolan):
Passo del Pura: 11,2 km à 7,7 % (1428 m)
Sella Razzo: 15,8 km à 5,2 % (1816 m)
Monte Zoncolan: 10,1 km à 11,9 % (1730 m)