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© AFP/Jose Jordan
L'Australien Michael Matthews
(Orica-GreenEdge) remporte au sprint la 5e étape du Tour d'Espagne, le 28 août 2013
L'Australien Michael Matthews (Orica-GreenEdge) a enlevé le premier sprint massif du Tour d'Espagne 2013 mercredi lors de la 5e étape, au terme de laquelle l'Italien Vincenzo Nibali (Astana) a conservé son maillot rouge de leader.
Le coureur de 22 ans s'est imposé au Lago de Sanabria (nord-ouest) à l'issue de 174 km vallonnés, en devançant sur le fil l'Argentin Maximiliano Richeze (Lampre), deuxième, et le Belge Gianni Meersman (Omega Pharma-Quick Step).
La journée a été très calme pour les favoris du classement général, avec pour la première fois depuis le départ samedi de Galice un maillot rouge qui ne change pas d'épaules.
"Aujourd'hui, les jambes tiraient un peu mais c'est normal. Je quitte la Galice en seul morceau et je suis 100% optimiste", a résumé à l'arrivée l'un des leaders, l'Espagnol Alejandro Valverde (Movistar), vainqueur de la Vuelta en 2009.
Troisième mardi et très déçu, Matthews s'est vengé dès le lendemain en se montrant le plus rapide face à plusieurs ténors des arrivées groupées, comme l'Américain Tyler Farrar (Garmin, cinquième) ou le Norvégien Edvald Boasson Hagen (Sky, sixième).
"La Vuelta était l'un de mes objectifs cette année", a déclaré le vainqueur du jour, évoquant "la victoire la plus importante" de sa jeune carrière.
"Hier (mardi), ça n'a pas vraiment tourné comme on le souhaitait. C'est la course. Aujourd'hui, on a essayé à nouveau mais nos chances de réussir étaient supérieures, donc on a mis tous nos oeufs dans le même panier et on a remporté la victoire."
Sa joie a fait le malheur des cinq échappés du jour, repris pour les derniers à seulement quatre kilomètres de l'arrivée.
Partis au huitième kilomètre, l'Espagnol Antonio Piedra (Caja Rural), les Français Nicolas Edet (Cofidis) et Arnaud Courteille (FDJ.fr), le Belge Jurgen Van de Walle (Lotto) et le Colombien Winner Anacona (Lampre) ont compté plus de dix minutes d'avance avant que les équipes de sprinteurs ne se mettent à rouler.
A une dizaine de kilomètres du but, Courteille a tenté de fausser compagnie aux autres échappés, suivi par Van de Walle.
Mais les deux hommes ont été repris dans le final par le peloton conduit notamment par les Garmin, les Orica-GreenEdge et les Omega Pharma-Quickstep.
Jeudi, la 6e étape de 175 km pourrait à nouveau déboucher sur une arrivée au sprint. Elle conduira le peloton de Guijuelo à Caceres, en Extrémadure (ouest) et ne compte aucune difficulté notable.