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Sept jours après son troisième succès dans le TOUR DES FLANDRES, Fabian Cancellara sera dimanche prochain l'inévitable favori de PARIS-ROUBAIX, l'autre grande classique des pavés, pour décrocher une éventuelle quatrième victoire.
Le baromètre des principaux prétendants après le "Ronde van Vlaanderen":
Fabian Cancellara (Suisse, Trek), vainqueur: ciel bleu. Mais de possibles nuages à l'horizon pour "Spartacus", à la puissance moins dévastatrice qu'auparavant en terre flandrienne. Le Bernois a eu l'intelligence d'utiliser un autre registre pour s'imposer. Il est apparu esseulé après la succession de chutes qui ont décimé son équipe. Qu'en sera-t-il sur la route de Roubaix ?
Sep Vanmarcke (Belgique, Belkin), 3e: ciel azur. Le Belge, pris dans une chute en début de course, s'est magistralement rétabli. Il dit avoir souffert de crampes et avoir assuré une place sur le podium. De quoi nourrir des regrets et hausser ses ambitions pour Roubaix (2e en 2013). Au soir d'Audenarde, il a certifié: "Je serai prêt pour dimanche, c'est sûr !"
Alexander Kristoff (Norvège, Katusha), 5e: beau temps. S'il en était besoin, le lauréat de Milan-Sanremo a confirmé qu'il était un homme des classiques, à l'aise désormais sur les longues distances. Le profil plat de PARIS-ROUBAIX lui convient mieux a priori que les monts flandriens et sa rapidité terminale complique la tâche de ses adversaires. A surveiller de près.
Tom Boonen (Belgique, Omega Pharma), 7e: ciel couvert. L'Anversois, "un peu court" de son propre aveu, n'a pu concrétiser la supériorité numérique de son équipe. Le quadruple vainqueur de PARIS-ROUBAIX a résumé son problème: "J'ai une semaine pour retrouver de la confiance et de la force." Ses coéquipiers (Stybar, Terpstra) ont les moyens de faire diversion, voire le suppléer.
Geraint Thomas (Grande-Bretagne, Sky), 8e: temps très nuageux. Une chute -sa troisième en un mois- a gâché la journée du Gallois, touché au visage et au dos. Il fera l'impasse mercredi sur le GP de l'Escaut en prévision de PARIS-ROUBAIX, à côté du Norvégien Edvald Boasson Hagen . "Je suis sûr que nous serons dans le coup, annonce-t-il. C'est une course qui nous convient mieux que les Flandres".
John Degenkolb (Allemagne, Giant), 15e: éclaircie envisageable pour le vainqueur de GAND-WEVELGEM, à la peine en fin de course dans les Flandres. Mais le tempérament accrocheur de l'Allemand, sa détermination, son instinct offensif, plaident pour lui. Par dessus tout, il est transcendé par PARIS-ROUBAIX. "C'est, affirme-t-il, la course de mes rêves".
Peter Sagan (Slovaquie, Cannondale), 16e: temps incertain. Le jeune Slovaque (24 ans) a connu un jour-sans, synonyme de marche arrière dans la hiérarchie. S'il a couru en chef d'équipe dans les Flandres, il a baissé de régime au moment-clé. Il assure savoir digérer les déceptions. Mais son expérience limitée de PARIS-ROUBAIX joue contre lui.