Happy Birthday : |
© AFP/DIRK WAEM
Le dauphin Greg Van Avermaet
, le vainqueur Philippe Gilbert
et le 3e Niki Terpstra
, le 2 avril 2017 après le Tour de Flandres
Le Belge Philippe Gilbert , vainqueur du TOUR DES FLANDRES dimanche après un solo de 55 kilomètres, a signé "l'une des plus grandes performances physiques de (sa) carrière) et a qualifié son succès de "victoire d'équipe"
QUESTION: Vous avez gagné beaucoup de courses dans votre carrière. Où placer celle-ci sur le baromètre de vos émotions ?
REPONSE: "Très haut. Même si le titre de champion du monde reste le plus émouvant. On garde le maillot toute l'année. C'est spécial. Mais voilà: j'ai gagné Liège, la Lombardie, le Ronde. Paris-Tours, qui est une classique de sprinters. Et une étape de moyenne montagne au Giro. On peut dire que je suis un coureur complet. Aujourd'hui, j'ai peut-être signé la plus grande performance physique de ma carrière. Je suis allé loin dans la souffrance et j'en suis fier".
Q: En début de carrière, vous ambitionniez de remporter les cinq monuments du cyclisme. C'est toujours votre rêve ?
R: "C'était un rêve en début de carrière, oui. J'ai 34 ans. Ma carrière n'est pas terminée, mais.... Je tenterai encore ma chance à SanRemo où j'ai déjà fini deux fois sur le podium. Je ne renonce pas à Roubaix. Mais tout cela est de l'ordre du rêve".
Q: PARIS-ROUBAIX, justement, compte tenu de votre condition actuelle, allez-vous y participer ?
R: "J'aimerais bien. Mais je ne sais pas encore. Je dois en discuter avec l'équipe dans les prochaines heures. Mais si j'y vais, ce sera pour aider Tom (Boonen) à l'emporter. Je serais fier de l'aider lors de sa dernière course. Aujourd'hui déjà, c'était une fierté pour moi d'être avec lui à l'avant de la course. Nous nous sommes toujours très bien entendus. C'est un grand champion !"
Q: Pour parler de l'aspect tactique de la course, que vous êtes-vous dit après vous être retrouvé seul à 55 km de la ligne.
R: "J'ai attaqué quand le vent était de face car je savais que vent de face, les coureurs derrière hésitent toujours à faire l'effort. C'était donc une bonne décision. Mais me sachant seul, si loin de l'arrivée, je me suis dis que c'était un peu fou. J'ai demandé au moins dix fois (au directeur sportif) que faire. Sans réponse, j'ai joué le coup à fond. Cela a réussi en grande partie grâce au travail de mes équipiers. On m'a dit dans l'oreillette que tout le monde travaillait pour moi derrière. Tous mes équipiers méritaient aussi de monter sur le podium. Quand j'ai signé cet hiver pour la formation Quick-Step, je savais que j'intégrais un formidable collectif".