Happy Birthday : |
Malgré la pluie battante, invitée de dernière minute sur les Champs-Elysées, le public est venu en nombre dimanche applaudir les derniers efforts des cyclistes du TOUR DE FRANCE et de son vainqueur Chris Froome, "un beau champion".
Certains avaient prévu les sandales et les lunettes de soleil... Ils n'avaient pas pensé que cette dernière étape se déroulerait sous une pluie de novembre. Les voilà donc obligés d'acheter le poncho intégral ou le bob jaune vif pour se protéger de la pluie et du vent.
Tout est bon pour se réchauffer: les plus chanceux auront récupéré une casquette à pois, les plus malins ont transformé les bouches du métro en radiateur.
"On est arrivé à 11 heures et on est trempé jusqu'aux os, mais ça va", sourit Gilles Tuncq, venu du Val-d'Oise en famille assister à l'étape apothéose.
"C'était bien cette année, la montagne surtout." Et de saluer le vainqueur final, le Britannique Chris Froome, "un beau champion".
Janny, venue de Belgique avec son mari, s'est abritée dans une des galeries de la célèbre avenue en attendant les coureurs. "Cela fait cinq ans qu'on vient juste pour la dernière étape, c'est tellement spécial."
Pour elle, la première semaine du Tour aura été la plus marquante, avec les maillots jaunes de Fabian Cancellara et Tony Martin : "J'ai été tellement triste quand ils sont tombés et qu'ils ont été obligés d'abandonner."
Comme tous les ans, les drapeaux du monde ont flotté sur les Champs-Elysées, avec les couleurs britanniques de Chris Froome et colombiennes de son dauphin Nairo Quintana , particulièrement en vue.
Ici, contrairement à l'Alpe d'Huez, le virage n'appartient pas aux Hollandais mais aux Erythréens. Leur champion, Daniel Teklehaimanot, entré dans l'Histoire comme le premier Africain à endosser le maillot à pois, ne sera peut-être jamais sur le podium du Tour, mais il peut compter sur un fan club impressionnant...
Au concours de popularité, c'est sans doute le Slovaque Peter Sagan qui l'emporte. "On est très fier de lui", déclare Roger, un compatriote du maillot vert, les lunettes embuées. "On l'aime beaucoup. Mais qui n'aime pas Peter Sagan ?"
A l'heure du bilan de cette édition 2015, Roger se souviendra des chutes de la première semaine et des attaques en pétards mouillés. Il se rappellera peut-être aussi les crachats et les bras d'honneur qui ont accompagné Chris Froome pendant une bonne partie de l'épreuve. "Mais en tout cas, je vais me sentir mal lundi quand tout ça sera fini", dit-il.