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Le Colombien Nairo Quintana , qui estime que Vicenzo Nibali et Alberto Contador "sont ses rivaux les plus dangereux" sur le TOUR DE FRANCE, s'est dit "nerveux" mais "déterminé" à lutter pour le maillot jaune, vendredi en conférence de presse à Utrecht.
Q: Nibali, le vainqueur sortant, vous désigne comme le favori N.1. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
R: "Il pense peut-être cela de moi. Moi je pense que ce sont lui et Contador les favoris. En tout cas mes adversaires les plus dangereux. Alberto a pour objectif le doublé Giro-Tour. Et je pense qu'il peut le faire. Quant à Chris Froome, il est peut-être un peu derrière (les deux autres) mais je ne le mets pas de côté. Mais bien sûr, je roulerai pour la gagne. Je me suis bien préparé comme toujours. Le parcours me plaît. Il y a des étapes compliquées, je me suis préparé pour bien les passer. Cela devrait être un très beau TOUR DE FRANCE".
Q: Ce parcours semble taillé pour vous. Cela vous met-il davantage sous pression ?
R: "Je suis nerveux, oui. Je suis le leader d'une équipe qui est très forte et attend beaucoup de moi. Si tout fonctionne bien, nous roulerons pour le maillot jaune. C'est mon état d'esprit actuel: je suis déterminé à gagner. On me fait confiance. La preuve: un coureur de l'envergure de Valverde va rouler avec pour objectif de m'aider à remporter le Tour. On a toujours eu une bonne relation avec Alejandro. C'est un leader et un grand équipier. C'est aussi désormais un ami".
Q: Un début de polémique est né, Nibali s'interrogeant sur votre absence au Dauphiné, sous-entendant que vous fuyiez les contrôles antidopage en ne restant pas en Europe. Cela vous a blessé ?
R: "Il y a peut-être eu une mauvaise interprétation de ce qu'il a dit (Nibali avait dit au Dauphiné: "Mais il est où Quintana ?", ndlr). Après chaque course, je me retire en Colombie. C'est là d'où je viens et où je me sens le mieux. C'est ma façon de pratiquer mon métier: chacun son style, sa manière de courir. Certains pensent toute l'année à la compétition, loin de la famille. Moi, entre les différents cycles de compétition, j'aime rentrer auprès des miens pour m'entraîner. Je m'organise pour que cela se passe comme ça. J'ai subi plus de cinq contrôles cette année en Colombie. On ne peut donc pas dire qu'il n'y a pas de contrôles dans mon pays".
Propos recueillis en conférence de presse