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Les micro-doses d'EPO (érythropoïetine) seront détectables dans les contrôles antidopage effectués à l'occasion du TOUR DE FRANCE, grâce au travail du laboratoire français de Châtenay-Malabry, annonce vendredi le journal L'Equipe à la veille du départ du Mont-Saint-Michel.
Le laboratoire a récemment effectué une publication, explique le journal en soulignant que les micro-doses de 500 unités "injectées avant 23 heures seront encore détectables à 6 heures le lendemain, y compris lorsque le prélèvement sera compliqué par une surhydratation".
"La recherche avance de tous les côtés", s'est félicité vendredi le directeur du Tour Christian Prudhomme, interrogé à ce sujet. "La lutte se mène pied à pied".
L'intérêt de la découverte de Châtenay-Malabry tient aussi et surtout à resserrer le filet autour des tricheurs qui pouvaient être tentés de recourir à ce type de dopage pendant la nuit. Même si, souligne L'Equipe, la législation française permet enfin, dans un cadre strict exigeant un faisceau de présomptions, les contrôles de nuit autorisés depuis 2015 par le code mondial.
L'EPO, l'hormone qui stimule la production des globules rouges, est devenue le dopant vedette des sports d'endurance dans les années 1990. Si le produit est détectable depuis 2001, la méthode alors mise au point par le laboratoire de Châtenay-Malabry ne permettait pas encore de l'identifier sous sa forme microdosée.