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© AFP/Patrick Hertzog
Alejandro Valverde
escaladze le Mont Ventoux pendant la 5e étape du Critérium du Dauphiné le 11 juin 2009
Le Ventoux, le jour de la Fête nationale, et l'Alpe d'Huez, escaladée pour la première fois à deux reprises dans la même étape, s'annoncent comme deux des (nombreux) temps forts prévisibles du TOUR DE FRANCE qui débute samedi.
Christian Prudhomme, directeur du Tour, a fait le choix d'un parcours spectaculaire et surtout esthétique, avec un départ inédit en Corse à partir de samedi.
Pour la première fois depuis près d'un demi-siècle (1966), un routier-sprinteur pourra s'emparer du maillot jaune, à Bastia, au soir de l'étape inaugurale. Les deux journées suivantes (Ajaccio, Calvi), en revanche, concernent davantage des puncheurs dans des difficultés allant crescendo.
Après le contre-la-montre par équipes de Nice et la visite de l'arc méditerranéen (Marseille, Montpellier), la course aborde la haute montagne le 6 juillet. Deux étapes pyrénéennes, l'enchaînement Pailhères-Ax d'abord, les cols des Pyrénées centrales le lendemain, concluent la première séquence du Tour, a priori propice aux rebondissements.
Les Alpes privilégiées
© AFP/Pascal Pochard-Casabianca
Une vue du vieux port prise le 8 novembre 2012 à Bastia
La deuxième semaine s'ouvre par l'un des deux "chronos" du Tour. Le parcours de 33 kilomètres, plat, mène au Mont-Saint-Michel. Commence alors une traversée nord-ouest / sud-est de la France, favorable aux routiers-sprinteurs (Tours, Saint-Amand-Montrond, Lyon), jusqu'à la longue approche du Ventoux, le 14 juillet. Le sommet du Mont Chauve est atteint après 242,5 kilomètres, soit l'étape la plus longue de cette édition à la veille du second jour de repos.
Le troisième et dernier acte, dans les Alpes, multiplie les difficultés. Le contre-la-montre en surplomb des eaux scintillantes du lac de Serre-Ponçon présente deux montées et deux descentes sur 32 kilomètres. Le lendemain (18 juillet), le Tour grimpe par deux fois à l'Alpe d'Huez, avec entre-temps la descente très technique du col de Sarenne à négocier.
Deux autres étapes de montagne suivent, dans l'hypothèse où la hiérarchie devrait être clarifiée. La première présente cinq cols pour rejoindre le Grand-Bornand, la seconde arrive au Semnoz au-dessus d'Annecy à la veille du retour vers la capitale.
La dernière étape, entre les splendeurs du château de Versailles et la perspective triomphale de l'Arc de Triomphe sur les Champs-Elysées, n'est là, le 21 juillet, que pour ajouter un lustre supplémentaire, en fin de journée, à la centième édition de la plus grande course cycliste du monde.