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Plusieurs collectivités françaises se sont déclarées intéressées pour accueillir à l'avenir le Grand départ du TOUR DE FRANCE, dont l'édition 2016 s'élancera samedi prochain du département de la Manche.
"Après l'augmentation significative des demandes de Grand départ de l'étranger, suite à celui de Londres en 2007 conforté par le Yorkshire en 2014, il y a de nouveau ces dernières années des demandes de grandes villes françaises", a déclaré à l'AFP le directeur du Tour Christian Prudhomme.
"Il y a eu des approches, car je préfère parler d'approches que de candidatures, de la part de la côte d'Opale, de Nice, de Saint-Etienne, de la Vendée", a-t-il précisé.
Copenhague, avec en soutien le gouvernement danois, a annoncé récemment sa candidature pour organiser un départ entre 2019 et 2021.
"Nous avons des approches de Bruxelles, d'Anvers, de Portsmouth (Angleterre)", a aussi relevé le directeur du Tour.
L'édition 2017 partira de Düsseldorf (Allemagne). Quant à 2018, le nom du site d'accueil sera connu probablement à la fin de l'année.
Interrogé par l'AFP sur l'hypothèse d'un Grand départ hors Europe, tel que le Giro l'a envisagé au Japon pour 2018, Christian Prudhomme a rejeté fermement cette éventualité.
"Nous avons eu une approche du Japon il y a huit ou dix ans pour organiser un grand départ de Tokyo avec un contre-la-montre autour du palais impérial, a-t-il répondu. La réponse d'ASO (organisateur du Tour) me paraît être la meilleure pour promouvoir le Tour: organiser un critérium à Saitama, au nord de Tokyo, donner le parfum du Tour avec ses champions, organiser avec Atout France, qui vent la France à l'étranger, et l'ambassade de France".
"Pour moi, a ajouté Christian Prudhomme, le lien sportif doit toujours exister: un pays comme la Belgique, avec sa légende, ses champions, ses épreuves, serait à 20.000 kilomètres de Paris, on devrait trouver une solution logistique, technique, pour le faire. Car, le coeur du cyclisme bat dans ce pays-là. Mais il ne faut pas que ce soit artificiel".
"Nous allons là où est la passion, on l'a montré avec le Yorkshire en 2014 de manière bien plus forte que je pouvais l'imaginer", a insisté le directeur du Tour en rappelant qu'un déplacement lointain posait un problème évident de "récupération" et de "décalage horaire pour ces sportifs de très haut niveau que sont les coureurs du Tour".