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© AFP/Lionel Bonaventure
Le président d'ASO Jean-Etienne Amaury lors de la présentation de la 100e édition du TOUR DE FRANCE le 24 octobre 2012 à Paris
Le président d'ASO (Amaury Sport Organisation), Jean-Etienne Amaury, a stigmatisé mercredi le rôle des "individus malhonnêtes, autour des équipes et parfois en leur sein", en matière de dopage.
Deux jours après le bannissement de l'ex-septuple vainqueur du Tour, l'Américain Lance Armstrong , et la mise en cause de l'Union cycliste internationale (UCI) à ce sujet, le président d'ASO a tenu à redéfinir les responsabilités en la matière, dans son discours introductif à la présentation du parcours 2013 à Paris.
"Ce n'est pas la lutte antidopage qui est en cause, a estimé Jean-Etienne Amaury. Ce qui l'est, c'est la présence autour des équipes et parfois en leur sein d'individus malhonnêtes. Certains ont été démasqués par la justice, d'autres doivent encore l'être. Nous y serons vigilants".
Le rapport de l'agence antidopage américaine (Usada) a mis en lumière un vaste système de dopage orchestré autour du coureur américain. Le responsable de son équipe, Johan Bruyneel , doit encore comparaître devant l'instance chargée de décider des sanctions.
"ASO milite toujours activement pour combattre le dopage, ce fléau qui va contre les valeurs du sport", a insisté son président.
Jean-Etienne Amaury a rappelé aussi la présence de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) sur le TOUR DE FRANCE: "En 2008, le TOUR DE FRANCE innova en étant la première épreuve au monde à confier ses contrôles antidopage à un organisme totalement indépendant, l'AFLD. Elle fait partie depuis du dispositif antidopage du Tour."