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Le Néerlandais Lars Boom , dont la participation au TOUR DE FRANCE avait été remise en cause vendredi en raison d'un taux de cortisol trop bas, sera bien au départ du contre-la-montre d'ouverture samedi, a assuré le manager de l'équipe Astana, Alexandre Vinokourov .
Le président de l'Union cycliste internationale (UCI) avait indiqué un peu plus tôt dans la matinée à l'AFP que "Boom n'avait enfreint aucune règle de l'UCI et qu'il peut donc participer au TOUR DE FRANCE".
Selon les règles du Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), auquel son équipe Astana a adhéré, un taux de cortisol trop bas justifie une mise au repos. L'équipe kazakhe a demandé par conséquent l'autorisation de remplacer Boom, équipier de l'Italien Vincenzo Nibali , par l'Italien Alessandro Vanotti.
"Les règles sont très claires", a assuré le président de l'UCI. "C'est un malheureux incident pour Astana. Mais cela relève du MPCC. Lars Boom n'a enfreint aucune des règles de l'UCI ou de l'Agence mondiale antidopage (AMA)".
"Le MPCC impose de remplacer le coureur en cas de taux de cortisol trop bas. On voulait bien changer de coureur, malheureusement l'UCI a dit non", a assuré Alexandre Vinokourov sur le site du journal L'Equipe.
"Vanotti est venu ce matin pour remplacer Boom s?il le fallait. Mais on ne pouvait pas changer de coureur après la réunion des directeurs sportifs vendredi matin (10h30). Les analyses des coureurs sont arrivées à 14h30", a précisé le manager d'Astana.
"D?après l?équipe médicale, cela ne présente pas de danger pour la santé du coureur alors il ( Lars Boom ) peut prendre le départ avec nous. C?est clair et net. On prend le départ à neuf coureurs. Je ne peux pas partir à huit", a ajouté "Vino".
Lars Boom est un pion majeur dans la formation Astana, attaché à la protection de Nibali principalement durant les premières étapes, notamment dimanche en Zélande où le vainqueur sortant du Tour redoute les bordures et mardi au cours d'une étape jalonnée de secteurs pavés dans sa partie finale.
"Le sujet du cortisol et des corticoïdes a été renvoyé aux experts scientifiques de l'AMA et, à l'heure actuelle, ils n'ont fait aucune recommandation allant dans le sens d'un changement des règles", a relevé Brian Cookson.
Une cortisolémie effondrée, synonyme d'insuffisance surrénale, est généralement due à l'utilisation d'un traitement médical de type corticoïde, pour lequel le MPCC a établi des règles plus sévères que celles du Code mondial.
Le MPCC, un mouvement basé sur l'adhésion volontaire, a souligné toutefois la différence entre un taux de cortisol trop bas, qui relève d'un problème de santé pour le coureur, et un cas de dopage.
A propos d'Astana, qui a obtenu sa licence tardivement après plusieurs cas de dopage survenus l'an passé, Brian Cookson a rappelé que l'équipe était placée sous la surveillance d'un institut suisse spécialisé (Issul): "Ils (Astana) prennent cela très au sérieux et font de leur mieux pour se conformer aux exigences. Ils sont déterminés à courir avec une équipe 'clean' et je les ai déjà félicités pour ce qu'ils font."