Le Britannique Chris Froome, qui "vit comme un rêve d'être en tête" à cinq étapes de la fin du TOUR DE FRANCE, se "méfie de la descente du col d'Allos", endroit clé de la 17e étape mercredi, a-t-il déclaré mardi en conférence de presse.

"Je m'attends à ce que des coureurs tentent d'attaquer avant la descente. Contador, les Movistar (Quintana, Valverde, ndlr), Nibali... Ce ne serait pas la première fois que Vincenzo gagne du temps en descente", a expliqué le maillot jaune.

Le sommet du col d'Allos se situe à 22 kilomètres de l'arrivée, jugée au sommet d'une ascension de six kilomètres vers Pra Loup.

"On a déjà eu un avant-goût (de ce que pourrait être le final de l'étape) lors du Dauphiné quand (le Français Romain) Bardet avait attaqué avant le sommet puis avait pris une minute d'avance dans la descente", a-t-il rappelé.

En tête du classement général avec 3 min 10 sec d'avance sur le Colombien Nairo Quintana , Froome estime se trouver "dans une situation rêvée" alors qu'il reste quatre étapes de montagne avant l'arrivée à Paris.

"Chacune des étapes aura son propre challenge, a-t-il énoncé. La descente d'Allos mercredi, les lacets de Montvernier jeudi, puis La Toussuire et l'Alpe d'Huez où j'espère être mieux qu'il y a deux ans", a-t-il poursuivi en faisant référence à la fringale dont il avait été victime en 2013.

Sur ses adversaires, Froome a estimé que "Quintana sera fort car il a montré qu'il a toujours les jambes".

Et sur le contexte de suspicion qui l'entoure depuis plusieurs jours, le leader de la formation Sky a une nouvelle fois assuré que "rien ne pourrait (le) déconcentrer".

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