Happy Birthday : |
Le Britannique Chris Froome, vainqueur en 2013, s'est montré indécis au vu du parcours de l'édition du TOUR DE FRANCE 2015 présentée mercredi à Paris et a évoqué une possible participation au Giro.
"Nous devons réfléchir, avec l'équipe, aux grands Tours auxquels je participerai l'an prochain", a déclaré Froome, absent de la présentation parisienne pour un rassemblement de voile en Grande-Bretagne.
"Il y a très peu de contre-la-montre (dans le Tour 2015), cela signifie que la course se décidera en haute montagne. Avec six arrivées au sommet (cinq en réalité, plus le final de Mende, ndlr), la course sera agressive et très exigeante", a estimé le Britannique.
"Je me vois comme un coureur de classement général et le Giro, avec un long chrono de 60 kilomètres et des arrivées dures en montagne sera une course équilibrée qui me conviendrait", a ajouté Froome, 29 ans.
"Si je cours le Giro (en mai), je peux aussi revenir en forme pour la Vuelta et m'y présenter avec des chances de victoire", a poursuivi le Britannique, qui s'est classé deux fois deuxième de la Vuelta sans jamais la gagner.
Depuis son accession au sommet de la hiérarchie, Froome a toujours fait l'impasse sur le Giro. Il n'a jamais, en revanche, raté le rendez-vous du TOUR DE FRANCE.
Les trois dernières participations du chef de file de l'équipe Sky s'y sont soldées par une deuxième place derrière son coéquipier et compatriote Bradley Wiggins (2012), une victoire (2013) et un abandon après plusieurs chutes (2014).
"Dans le passé, j'ai seulement ciblé un grand Tour par saison mais cela pourrait être une bonne occasion pour moi de me concentrer sur deux", a insisté Froome, sans se prononcer définitivement: "Il est encore trop tôt pour le dire, nous allons réfléchir ensemble avec l'équipe pour savoir à quoi 2015 va ressembler pour nous".
Il s'est refusé à expliquer ses réticences par les pavés au programme de la 4e étape (Cambrai): "J'ai assez aimé le défi de rouler sur les pavés. C'est stressant quand ça fait partie d'une course telle que le TOUR DE FRANCE mais nous sommes tous logés à la même enseigne. Il n'y a pas de raison de penser que je serais plus mal loti que les autres coureurs du classement général".