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Le Britannique Mark Cavendish , qui a abandonné le TOUR DE FRANCE dimanche au matin de la deuxième étape, devra probablement subir une intervention chirurgicale à l'épaule droite, a-t-on appris auprès du Dr Helge Riepenhof, médecin de l'équipe Omega Pharma.
"Quand on a vu les radios hier (samedi), il semblait clair que Mark ne pouvait pas repartir mais il fallait qu'il se fasse à l'idée. Sur le coup, il me demandait 'qu'est ce que je peux faire pour continuer. On a beaucoup discuté avec lui dans la soirée", a déclaré le médecin.
"Il va passer une IRM ce (dimanche) soir pour voir dans quel état précisément sont ses ligaments. Il devra certainement se faire opérer. Ce genre d'opération nécessite généralement six semaines de convalescence", a ajouté le Dr Riepenhof.
Cavendish, qui a passé une très mauvaise nuit, s'est exprimé dimanche matin devant le bus de son équipe Omega Pharma au départ de York: "D'habitude, je rebondis bien après un coup dur, c'est ce que j'ai toujours fait. Mais, quand j'étais à terre hier (samedi), je savais que quelque chose n'allait pas. C'était la première fois que j'éprouvais ça".
"Je voulais franchir la ligne d'arrivée, j'étais à Harrogate, les fans étaient venus me voir. Mais, quand je suis remonté sur le vélo, je n'arrivais pas à tenir le guidon. J'avais très mal", a ajouté le "ManxMan".
Cavendish a voulu relativiser ses malheurs: "Je suis vidé, je suis on ne peut plus déçu mais je suppose que ça pourrait être pire. J'ai un ami comme Taylor Phinney qui est blessé (chute aux Championnats des Etats-Unis) pour le reste de la saison. Un ami militaire de retour d'Afghanistan, amputé des deux jambes et d'un bras, m'a envoyé un message pour plaisanter: 'j'ai un bras de rechange pour toi'. Les choses pourraient être pires."
"C'était ma faute. Dans une autre course, je ne l'aurais pas fait", a ajouté Cavendish qui s'est excusé auprès de l'Australien Simon Gerrans qu'il a entraîné dans sa chute: "J'ai parlé à Simon au téléphone après l'étape, je me suis excusé. J'espère qu'il va bien, c'est une bonne étape pour lui aujourd'hui (dimanche) et je lui souhaite vraiment le meilleur pour la suite du Tour."
Pour sa part, le "lanceur" de Cavendish, l'Australien Mark Renshaw, qui lui sert de poisson-pilote dans les sprints, a rappelé les risques des sprints: "C'est un gros coup dur mais c'est la course. Il y a des bons et des mauvais jours. Quand on veut jouer la victoire à ce niveau, c'est tout ou rien. Il faut s'engager à cent pour cent."