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© AFP/DIRK WAEM
Le Slovaque Peter Sagan
amuse le public avant le départ du 101e TOUR DES FLANDRES, le 2 avril 2017 à Antwerp
Avec ses quinze victoires d'étape et son succès au général en 2015, le Slovaque Peter Sagan (Bora) aborde le Tour de Californie qui s'élancera de Sacramento samedi, en favori, d'autant que le vainqueur 2016, le Français Julian Alaphilippe (Quick-Step), sera absent.
Pour son retour en Californie, après son absence de 2016, le "roi Sagan", coqueluche du public américain qui adore son côté spectaculaire et fantasque, arrive en terrain presque conquis.
La plus importante course américaine par étapes du calendrier n'a en effet pas été épargnée par le sort: Alaphilippe qui avait remporté l'édition 2016, vient d'être opéré d'un genou, tandis que le Britannique Mark Cavendish (Dimension Data) --dix victoires d'étape dans l'épreuve--, a dû lui aussi faire l'impasse après avoir été victime d'une mononucléose infectieuse.
Un autre sprinteur de calibre, le Français Nacer Bouhanni (Cofidis), a déclaré forfait à la suite de sa lourde chute dans le Tour du Yorkshire début mai.
Du coup, Sagan devrait ajouter une ou plusieurs victoires d'étape à son palmarès dans une épreuve dont cinq des sept étapes devraient favoriser les sprinteurs.
Il aura toutefois affaire à quelques adversaires de taille pour ces bouquets comme l'Allemand Marcel Kittel (Quick Step), le Norvégien Alexander Kristoff (Katusha) ou encore un autre Allemand, John Degenkolb (Trek).
Mais comme en 2015, l'imprévisible Sagan peut viser le classement général, à condition de limiter la casse lors des 5e et 6e étapes, l'une avec une arrivée en montagne au Mont Baldy, une rampe de 8,2% sur plus de huit kilomètres, l'autre un contre-la-montre de 24 km à plus de 2000 m d'altitude.
Ces deux étapes figuraient au calendrier de l'édition 2015 et le double champion du monde avait alors surpris ses adversaires et les observateurs.
"Je ne sais pas pourquoi cette épreuve me réussit bien", a-t-il confié cette semaine au quotidien Sacramento Bee.
"Elle a des caractéristiques qui me correspondent bien, avec ses étapes de montagne et ses sprints, je m'y sens bien, l'important est d'avoir du plaisir", a-t-il ajouté.
Mais son coéquipier polonais Rafal Majka, le Néerlandais Robert Gesink (LottoNL), vainqueur de l'épreuve en 2012, ou encore l'Américain Ian Boswell, à la tête de l'équipe Sky, peuvent aussi viser la victoire finale à Pasadena, près de Los Angeles, samedi prochain à l'issue de la 7e et dernière étape.
. Le programme
1re étape: 14 mai, Sacramento - Sacramento (167 km)
2e étape: 15 mai, Modesto - San Jose (143 km)
3e étape: 16 mai, Pismo Beach - Morro Bay (192,5 km)
4e étape: 17 mai, Santa Barbara - Santa Clarita (159,5 km)
5e étape: 18 mai, Ontario - Mont Baldy (125,5 km)
6e étape: 19 mai, Big Bear Lake (contre-la-montre, 24 km)
7e étape: 20 mai, Mountain High - Pasadena (125 km)
. Les cinq derniers vainqueurs:
2016: Julian Alaphilippe (FRA)
2015: Peter Sagan (SVK)
2014: Bradley Wiggins (GBR)
2013: Tejay Van Garderen (USA)
2012: Robert Gesink (NED)