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© AFP/Eric FEFERBERG
Bradley Wiggins
, médaillé d'or en poursuite, lors des Jeux Olympiques de Rio, le 12 août 2016
Le cycliste britannique Bradley Wiggins s'est défendu samedi des accusations de dopage suscitées par la publication d'informations confidentielles par un groupe de hackers informatiques, expliquant avoir bénéficié d'une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT) pour prendre un produit interdit.
Les données de Wiggins et d'une trentaine d'athlètes détenues par l'Agence mondiale antidopage (AMA) ont été divulguées durant la semaine par le groupe russe d'espionnage cybernétique Tsar Team (APT28), également connu sous le nom de "Fancy Bears".
La fuite a révélé que le lauréat du TOUR DE FRANCE 2012 et quintuple champion olympique a bénéficié d'injections d'un stéroïde interdit, le triamcinolone, pour traiter son asthme avant trois courses majeures (les Tour 2011 et 2012, et le Giro en 2013).
"L'injection de triamcinolone, citée dans les fuites de l'AMA, est un traitement intramusculaire pour l'asthme et est approuvé par les autorités du sport", est-il écrit dans le communiqué envoyé aux médias britanniques, précisant qu'une AUT avait été envoyée.
Le septuple vainqueur du Tour déchu Lance Armstrong avait été contrôlé positif au triamcinolone en 1999 lors de la Grande Boucle.
Dans son autobiographie parue en 2012, Wiggins avait pourtant écrit observer une hygiène de vie "sans seringue".
"Les commentaires de Brad sur les seringues faisaient référence à l'usage illégal et passé d'injections intraveineuses de substances visant à améliorer la performance", a remis en contexte le communiqué.
Aux côtés de Wiggins, Chris Froome, vainqueur de trois TOUR DE FRANCE (2013, 2015, 2016), est également concerné par les fuites, et avait assuré jeudi bénéficier d'une AUT.
Les données divulguées par les Fancy Bears concernent des AUT, détenues par les sportifs concernés pour l'usage de certaines substances. Elles ne révèlent donc aucune infraction ni aucun contrôle antidopage positif puisque les sportifs en question ont une autorisation médicale pour utiliser des médicaments inscrits sur la liste des produits interdits.